Amoureux des grands espaces et de la nature sauvage, Jack LONDON n'est pourtant pas seulement l'inoubliable auteur de « Croc-Blanc » ou de « L'Appel de la Forêt ».
Plusieurs de ses oeuvres témoignent aussi de l'intérêt qu'il portait aux luttes sociales et aux combats politiques de son temps. C'est notamment le cas de « The Iron Heel » (« Le Talon de fer »), un roman d'anticipation historique dont la trame n'est pas sans préfigurer l'avènement des régimes totalitaires du vingtième siècle.
Amoureux des grands espaces et de la nature sauvage, Jack LONDON n'est pourtant pas seulement l'inoubliable auteur de « Croc-Blanc » ou de « L'Appel de la Forêt ».
Grand voyageur, ce natif de San Francisco s'installa en 1902 plusieurs mois en Angleterre pour une immersion toute journalistique dans le dénuement et la misère des quartiers ouvriers de l'East End londonien. Il en tira un récit aussi poignant qu'instructif, « Le Peuple de l'Abîme » (« The People of the Abyss »), que nous vous proposons de découvrir en version bilingue anglaisfrançais.
« L'Esprit de Porportuk » (The Wit of Porportuk)... « Braise d'Or » (Flush of Gold)... « Une Méchante Femme » (A Wicked Woman) : trois nouvelles, trois destins féminins. Les portraits de femmes sont une denrée plutôt rare dans l'univers assez viriliste de Jack London (1876-1916). Dans les quelques récits qu'il leur a consacrés, elles connaissent souvent un sort peu enviable, qu'il s'agisse de la jeune héroïne indienne de « L'Esprit de Porportuk » ou du personnage central de « Braise d'Or ». Une cruauté à peine compensée par la candeur et l'innocence de la jeune Loretta dans « Une méchante femme ». Trois textes à découvrir pour se faire une idée de la place qu'occupaient les femmes dans l'imaginaire de l'auteur de « L'Appel de la Forêt » et de « Croc-Blanc ».
Publié en 1912 aux États-Unis et en 1924 en France, « La Peste Écarlate » (« The Scarlet Plague ») est un récit d'anticipation qui n'est pas sans point commun avec les théories collapsologiques qui se développent en ce début de 21ème siècle, notamment sur fond de problèmes climatiques et de surexploitation des ressources de la planète. Par une ironie de la chronologie, la catastrophe dont nous parle Jack London débute en... 2013 ! Et il y a fort à parier que les conséquences réelles sur les comportements humains d'une série de cataclysmes climatiques ou environnementaux ne seraient guère différentes de celles engendrées par la « Peste Écarlate » imaginée par Jack London. Une raison supplémentaire de découvrir en version bilingue anglais-français ce texte apocalyptique.
Avant de connaître le succès littéraire à partir de 1903 avec la parution de « L'Appel de la forêt », Jack London (1876-1916) mena une vie d'errance et de petits boulots dès l'âge de quinze ans lors de la très sévère crise économique américaine de la fin du 19ème siècle. Pendant près de dix ans, il vagabonda à travers les États-Unis et le Canada à la recherche d'occupations rémunératrices en utilisant les méthodes les plus improbables pour voyager clandestinement dans les trains, allant jusqu'à se faire incarcérer dans l'une des pires prisons des États-Unis. C'est cette période de sa vie que Jack London relate, tantôt avec humour, tantôt avec cruauté, dans ce récit autobiographique intitulé « The Road » et connu en France sous le titre « Les Vagabonds du Rail ».
Paru en 1913 (trois ans avant la mort de son auteur), « John Barleycorn » est un récit autobiographique de Jack London (1876-1916). Les aventures qu'il y décrit commencent en 1881 dans la région de San Francisco, la ville où le futur écrivain vit le jour en janvier 1876, et sont tout aussi palpitantes que celles de ses plus grands romans. Elles se terminent sur les côtes du Japon en 1893, à une époque où Jack London n'avait encore que dix-sept ans. Au cours de ces pérégrinations de jeune baroudeur, London n'aura de cesse de documenter et de dénoncer l'omniprésence de la consommation d'alcool dans la vie des aventuriers de l'époque. Précisons que John Barleycorn est un patronyme imaginaire personnifiant l'alcool, et notamment le whisky (« barleycorn » signifie « grain d'orge »).