Dans le Grand Nord sauvage et glacé, un jeune loup apprend à lutter pour la vie. Les premiers hommes qu'il rencontre, des Indiens, le baptisent Croc-Blanc. Auprès d'eux, il connaît la chaleur du feu de camp, mais aussi le goût du sang. Racheté par un Blanc cupide, il est dressé pour le combat et découvre la haine. Un homme pourtant le sauve de cet enfer. Croc-Blanc lui vouera un amour exclusif.
L'aventure de Croc-Blanc, d'abord publiée en 1906, se déroule dans les déserts gelés et désolés du nord-ouest Canadien. Croc-Blanc, mi-chien mi-loup se trouve le seul survivant d'une portée de cinq chiens. Dans son monde solitaire, il a vite appris à suivre la féroce loi du nord sauvage et froid - manger ou être mangé. Mais rien dans sa jeune vie ne l'a préparé à la cruauté du tyran Beauty Smith, qui achète Croc-Blanc à son maître indien et le transforme en bête de combat pour gagner de l'argent grâce aux paris. Une grande partie du roman est écrite du point de vue de Croc-Blanc
Martin Eden is a young, hard working man of the working class. After a chance encounter with a beautiful woman of the bourgeoisie, he finds himself in love. In order to win this woman's approval he decides to educate himself: He corrects his speech, he learns proper manners, and he reads the classics of literature, philosophy, and science.
Eventually they become engaged, and he decides to become a writer. But he's continually flummoxed by the greedy and unintelligent editors who are incapable of understanding his work, and by a society that values money as the pinnacle of success.
In Martin Eden, Jack London weaves in several details from his own life and experience as an early writer. However, unlike the titular character, a self-described individualist and Nietzsche-man, London was in reality a vocal socialist, and had intended Martin Eden to be an unflattering caricature of a man who seeks only self-improvement instead of class-improvement. Ironically this was unremarked upon in contemporary reviews. As he inscribed in a copy of the novel given to Upton Sinclair, One of my motifs, in this book, was an attack on individualism. I must have bungled it, for not a single reviewer has discovered it.
Jack London spent nearly a year in Alaska and the Klondike, mining for gold and braving the Alaskan winter. There he was inspired to write what would become The Call of the Wild, one of his most famous novels. The Call of the Wild tells the tale of a domesticated dog stolen from his California family and sold to sledders in Alaska. As he adapts to the harsh and wild environment, he slowly sheds domestication and returns to his primal roots.
The Call of the Wild was London's first major success, ensuring he'd have a readership for his future writing and paving the way for him to become one of the first writers to amass a fortune from just his fiction.
Le Talon de fer (titre original : The Iron Heel) est un roman de l'écrivain américain Jack London publié aux États-Unis en février 19081. En France, il a paru pour la première fois en 1923. Francis Lacassin le désignait comme un « classique de la révolte ». Dans ce récit d'anticipation publié durant la période la plus créative de sa vie (soit juste avant Martin Eden), Jack London imagine la société future : révolte ouvrière, grève générale et répression. C'est une contre-utopie décrivant une tyrannie capitaliste fasciste aux États-Unis. Il est considéré comme la première dystopie moderne. Trotski considérait Le Talon de fer (1908) comme le seul roman politique réussi de la littérature mondiale. Un roman d'anticipation politique qui prévoyait une guerre mondiale mettant aux prises l'Allemagne et les États-Unis, la révolution d'Octobre à Chicago et l'avènement d'une dictature d'un genre nouveau pour les trois siècles à venir.
La Force des forts (titre original : The Strength of the Strong) est une nouvelle américaine de Jack London publiée aux États-Unis en 1911.
Devant sa caverne préhistorique, Barbe-Longue, un ancien, raconte à ses petits-fils l'histoire des conflits entre les Mangeurs-de-Poisson et les Mangeurs-de-Viande. Un jour, tous les imbéciles seront morts et alors, tous les vivants iront de l'avant ensemble. La force des forts leur appartiendra et ils s'uniront, si bien que de tous les hommes du monde, pas un ne se battra contre les autres
The Cruise of the Snark (1911) is a non-fictional, illustrated book by Jack London chronicling his sailing adventure in 1907 across the south Pacific in his ketch the Snark. Accompanying London on this voyage was his wife Charmian London and a small crew. London taught himself celestial navigation and the basics of sailing and of boats during the course of this adventure and describes these details to the reader. He visits exotic locations including the Solomon Islands and Hawaii, and his first-person accounts and photographs provide insight into these remote places at the beginning of the 20th century.
Martin Eden est un jeune marin au long cours. Sa vie est faite d'aventures, il aime la boisson, les filles, les bagarres. Jusqu'au jour où il rencontre Ruth Morse, jeune femme de la bonne bourgeoisie. Pour la séduire, il renonce à ses mauvaises habitudes, à ses mauvaises fréquentations. À force de travail, il se forge un savoir encyclopédique, et découvre qu'il a un réel talent pour l'écriture. Mais la famille de Ruth voit d'un mauvais oeil la liaison de leur fille avec Martin. Celuici se donne deux ans pour réussir, faire publier ses écrits, afin d'épouser Ruth. Martin Eden aspire à cette ascension sociale, plus dure sera la chute... Ce roman est considéré comme le meilleur et le plus autobiographique des romans de Jack London. À l'instar de son héros, Jack London se donnera la mort sept ans plus tard.
Croc-Blanc est un roman de l'écrivain américain Jack London publié aux États-Unis en 1906. Le roman, adapté plusieurs fois au cinéma, relate l'histoire d'un chien-loup né à l'état sauvage d'une mère mi-chienne mi-louve et d'un père loup, se trouvant confronté au monde des hommes.
Dans le Grand Nord sauvage et glacé, un jeune loup apprend à lutter pour la vie. Les premiers hommes qu'il rencontre, des Indiens, le baptisent Croc-Blanc. Auprès d'eux, il connaît la chaleur du feu de camp, mais aussi le goût du sang. Racheté par un Blanc cupide, il est dressé pour le combat et découvre la haine. Un homme pourtant le sauve de cet enfer. Croc-Blanc lui vouera un amour exclusif.
Durant l'été 1902, Jack London va descendre dans les bas fonds de Londres (l'EastEnd). Se fondant dans la population, il va côtoyer les sans logis et les travailleurs pauvres. Au travers de son récit, nous allons découvrir toute l'horreur de la misère, les bastons, l'alcoolisme, le froid, les passages à tabac, l'errance. L'évocation est brutale, terrible à bien des égards et visionnaire en ce qu'il perçoit déjà comment ceci va se terminer. London raconte l'exclusion cent ans avant les historiens. C'est un travail d'enquête qui ferait rougir tous les journalistes bien pensants d'aujourd'hui.
Voici ce que disait l'auteur de ce roman: « Je tiens un splendide sujet de roman. Je viens de passer trois jours à prendre des notes pour être sûr de bien le cerner. À présent, je l'ai bien en main. Seulement trois personnages - un trio exceptionnel dans une situation exceptionnelle. Chacun des trois est sympathique, chacun des trois a du caractère. Ce sera un livre gagnant à tous les coups. Il est entièrement dominé par le sexe, du début à la fin - sans qu'aucune aventure sexuelle soit en fait accomplie ou à un million de kilomètres de l'être. Oh, mes trois personnages ne sont ni pleurnichards ni moralistes. Ils sont cultivés, modernes et en même temps profondément primitifs. Et quand l'histoire sera finie, le lecteur tirera son chapeau à chacun des trois: « Bon Dieu ! C'est un homme » ou « Bon Dieu ! C'était une femme ! » À mesure que j'avance dans ce roman, je suis de plus en plus porté à croire que c'est l'aboutissement de toute notre vie d'écrivain que j'ai là entre les mains. Si l'on excepte mon punch habituel qu'on retrouve du début à la fin, on ne croira pas que c'est moi qui l'ai écrit, tellement c'est si nouveau et différent de tout ce que j'ai fait jusqu'ici. » Vous l'aurez compris, ce roman, en rupture complète avec les thématiques habituelles de l'auteur, était très important pour lui, et il l'est également pour tous ceux qui apprécient Jack London.
Dans ces nouvelles, l'auteur, égal à luimême dans son style, nous relate des situations comiques ou périlleuses dans des domaines divers, tels que l'aventure, l'alpinisme, l'ascension en ballon, l'orpaillage, etc., mettant en lumière les valeurs humaines de ses personnages. Et en conclusion de chacune, comme l'indique le titre: Fautil en rire ou en pleurer?
«John Barleycorn», paru en France sous le titre «Le Cabaret de la dernière chance», est une autobiographie romancée. Ces souvenirs alcooliques étaient destinés à appuyer les partisans de la prohibition. A la parution en feuilleton dans le Saturday Evening Post, tous les antialcooliques s'en servent comme d'un étendard. Ni autobiographie, ni mémoires, ni récit, mais tout à la fois, le narrateur nous conte comment, tout au long de sa vie, une sorte de double l'accompagna en permanence: John Barleycorn, qui ,en Amérique, est la personnification de l'alcool. Pourquoi boiton, comment, dans quelles circonstances. Faits et geste du whisky, méfaits et geste de l'alcoolique. «Dehors, nous brisions les goulots contre la bordure des trottoirs, et nous buvions.» Comment faire pour arrêter. Estil possible de seulement y penser? «Tous les chemins que je suivais étaient détrempés d'alcool.»
¡Helo alli! Era un estallido sonoro que, de súbito, agitó por el espacio sus alas. Contando, con el reloj a la vista, la duración de la nota sostenida, Bassett recordaba la trompeta del arcangel apocaliptico. Las murallas de una ciudad se habrian desplomado pulverizadas ante aquel amontonamiento de vastas o impulsoras sonoridades. Por milésima vez intentó analizar las cualidades tónicas de aquel alarido enorme que se cernia sobre la tierra toda, hasta las fortalezas interiores de las tribus circunvecinas. La garganta montaraz de donde surgia diriase que vibraba con la marea creciente hasta desbordarse en impetuosas corrientes sonoras por tierra, cielo y aire. Con la fantasia arrebatada y sin freno de un enfermo, creia escuchar el grito poderoso de algún titan de ancestrales tiempos rugiendo bajo la pesadumbre de su miseria o de su ira. Y la voz henchia el espacio por momentos, retadora, suplicante, tan voluminosa y profunda como si quisiera alcanzar a lejanos oidos, allende las fronteras del sistema solar. Y percibiase en la entrana de aquella voz el himno de la protesta, ante el desierto sordo que no tenia oidos para escuchar y sentir sus clamores. «Asi es la fantasia de los enfermos...» Sin embargo, aún se esforzaba por analizar el sonido misterioso, sonoro como el trueno, blando como el tintineo de campanillas de oro, afilado y dulce como la cuerda argentina de un laúd... Pero no; ninguna entre semejantes calidades de sonido, ni aún la mezcla de todas ellas, remedaba el timbre de la inefable voz. No hay palabras ni semblanzas en el vocabulario humano, ni memorias en el recuerdo de la experiencia, con que describirlo adecuadamente.
-Carmen no durara mas de un par de dias.
Mason escupió un trozo de hielo y observó compasivamente al pobre animal. Luego se llevó una de sus patas a la boca y comenzó a arrancar a bocados el hielo que cruelmente se apinaba entre los dedos del animal. -Nunca vi un perro de nombre presuntuoso que valiera algo -dijo, concluyendo su tarea y apartando a un lado al animal-. Se extinguen y mueren bajo el peso de la responsabilidad. ¿Viste alguna vez a uno que acabase mal llamandose Cassiar, Siwash o Husky? ¡No, senor! Échale una ojeada a Shookum, es... ¡Zas! El flaco animal se lanzó contra él y los blancos dientes casi alcanzaron la garganta de Mason. -Conque si, ¿eh? Un habil golpe detras de la oreja con la empunadura del latigo tendió al animal sobre la nieve, temblando débilmente, mientras una baba amarilla le goteaba por los colmillos. -Como iba diciendo, mira a Shookum, tiene brio. Apuesto a que se come a Carmen antes de que acabe la semana. -Yo anadiré otra apuesta contra ésa -contestó Malemute Kid, dandole la vuelta al pan helado puesto junto al fuego para descongelarse. Nosotros nos comeremos a Shookum antes de que termine el viaje. ¿Qué te parece, Ruth? La india aseguró la cafetera con un trozo de hielo, paseó la mirada de Malemute Kid a su esposo, luego a los perros, pero no se dignó responder. Era una verdad tan palpable, que no requeria respuesta. La perspectiva de doscientas millas de camino sin abrir, con apenas comida para seis dias para ellos y sin nada para los perros, no admitia otra alternativa. Los dos hombres y la mujer se agruparon en torno al fuego y empezaron su parca comida. Los perros yacian tumbados en sus arneses, pues era el descanso de mediodia, y observaban con envidia cada bocado.
Toda mi vida he sido consciente de la existencia de otros tiempos y de otros lugares. He sido consciente de la existencia de otras personas en mi interior. Y créame, lector, igual le ha sucedido a usted. Mire de nuevo en su ninez, y recordara esta conciencia de la que hablo como una experiencia de su infancia. Por aquel entonces usted no estaba acabado todavia, no estaba consumado. Era plastico, un alma fluctuante, una conciencia y una identidad en proceso de formación, de formación y olvido. Ha olvidado mucho, querido lector, y aun asi, al leer estas lineas, recuerda vagamente las visiones confusas de otros tiempos y de otros lugares que sus ojos de nino contemplaron. Hoy le parecen suenos. Sin embargo, aunque fuesen suenos, por tanto ya sonados, ¿de dónde surge su materia? Los suenos no son mas que una grotesca mezcla de las cosas que ya conocemos. La esencia de nuestros suenos mas puros es la esencia de nuestra experiencia. Cuando era nino sonó que caia de alturas prominentes; sonó que volaba por el aire como vuelan los seres alados; le turbaron aranas repulsivas y criaturas babosas de innumerables patas; oyó otras voces, vio otras caras inquietantemente familiares, y contempló amaneceres y puestas de sol distintos a los que hoy, al mirar atras, sabe que ha contemplado. Bien. Estas visiones infantiles son visiones de ensueno, de otra vida, cosas que nunca habia visto en la vida que ahora esta viviendo. ¿De dónde surgen, pues? ¿De otras vidas? ¿De otros mundos? Quiza, cuando haya leido todo lo que voy a escribir, encontrara respuesta a las incógnitas que le he planteado y que usted mismo, antes de llegar a leerme, se habia planteado también.
A un lado y a otro del helado cauce se erguia un oscuro bosque de abetos de cenudo aspecto. Hacia poco que el viento habia despojado a los arboles de la capa de hielo que los cubria y, en medio de la escasa claridad, que se iba debilitando por momentos, parecian inclinarse unos hacia otros, negros y siniestros. Reinaba un profundo silencio en toda la vasta extensión de aquella tierra. Era la desolación misma, sin vida, sin movimiento, tan solitaria y fria que ni siquiera bastaria decir, para describirla, que su esencia era la tristeza. En ella habia sus asomos de risa; pero de una risa mas terrible que todas las tristezas..., una risa sin alegria, como el sonreir de una esfinge, tan fria como el hielo y con algo de la severa dureza de lo infalible. Era la magistral e inefable sabiduria de la eternidad riéndose de lo fútil de la vida y del esfuerzo que supone. Era el barbaro y salvaje desierto, aquel desierto de corazón helado, propio de los paises del norte. Pero, a pesar de todo, alli habia vida; lo que significaba, sin duda, todo un reto. Por la pendiente del helado cauce bajaba penosamente una hilera de perros que parecian mas bien lobos. La escarcha cubria un hirsuto pelaje. El aliento se les helaba en el aire en cuanto salia de su boca, era despedido hacia atras en vaporosa espuma hasta posarse en sus pies, en donde se cristalizaba. Los perros llevaban sendos jaeces de cuerpo, como tirantes, que los mantenian unidos a un trineo que arrastraban. El vehiculo, especie de narria, habia sido construido de recias cortezas de abedul, carecia de cuchillas o patines, y toda su superficie inferior descansaba sobre la nieve. La parte delantera del trineo estaba vuelta hacia arriba, a fin de que pudiera penetrar por la gran ola de nieve blanda que le dificultaba el paso. Atada fuertemente sobre el trineo, se veia una caja estrecha y larga, rectangular. Habia también otros objetos: mantas, una gran hacha, una cafetera y una sartén; pero lo que ocupaba la mayor parte del sitio disponible, destacandose sobre todo lo demas, era la caja estrecha y larga, de forma rectangular.
Le vieux Barbe-en-Long fit une pause dans son récit, lécha ses doigts pleins de graisse et les essuya sur ses flancs laissés à découvert par le fragment usé de peau d'ours qui constuait son unique vêtement. Accroupis sur leurs jarrets l'entouraient trois jeunes gens, ses petits fils, Courre-Daim, Poil-de-carotte et Froussard-de-Nuit. Ils se ressemblaient beaucoup, chichement vêtus de peaux de bêtes, maigres et mal bâtis, hanches étroites jambes torses, mais avec de vastes poitrines, des bras musclés et des mains énormes. Le poil leur foisonnait sur le thorax et les épaules, ainsi que sur la peau extérieure des bras et des jambes ; de leurs longues chevelures en broussaille s'échappaient à chaque instant des mèches qui retombaient devant leurs yeux, petits, noirs et étincelants comme ceux d'oiseaux de proie ; leurs orbites étaient rapprochées, leurs pommettes écartées, leurs mâchoires inférieures proéminentes et massives.
-Ivan, te prohibo que sigas adelante con esta empresa. Ni una palabra de esto o estamos perdidos. Si se enteran los americanos o los ingleses de que tenemos oro en estas montanas, nos arruinaran. Nos invadiran a miles y nos acorralaran contra la pared hasta la muerte. Asi hablaba el viejo gobernador ruso de Sitka, Baranov, en 1804 a uno de sus cazadores eslavos que acababa de sacar de su bolsillo un punado de pepitas de oro. Baranov, comerciante de pieles y autócrata, comprendia demasiado bien y temia la llegada de los recios e indomables buscadores de oro de estirpe anglosajona. Por tanto, se calló la noticia, igual que los gobernadores que le sucedieron, de manera que cuando los Estados Unidos compraron Alaska en 1867, la compraron por sus pieles y pescado, sin pensar en los tesoros que ocultaba. Sin embargo, en cuanto Alaska se convirtió en tierra americana, miles de nuestros aventureros partieron hacia el norte. Fueron los hombres de los «dias dorados», los hombres de California, Fraser, Cassiar y Cariboo. Con la misteriosa e infinita fe de los buscadores de oro, creian que la veta de oro que corria a través de América desde el cabo de Hornos hasta California no terminaba en la Columbia Britanica. Estaban convencidos de que se prolongaba mas al norte, y el grito era de «mas al norte». No perdieron el tiempo y, a principios de los setenta, dejando Treadwell y la bahia de Silver Bow, para que la descubrieran los que llegaron después, se precipitaron hacia la desconocida blancura. Avanzaban con dificultad hacia el norte, siempre hacia el norte, hasta que sus picos resonaron en las playas heladas del océano Ártico y temblaron al lado de las hogueras de Nome, hechas en la arena con madera de deriva.
-Pero no puedes hacerlo, sabes, -me decian los amigos a quienes habia pedido ayuda para sumergirme en el East End de Londres. -Seria mejor que pidieras consejo a la policia, -anadian, después de pensarlo y de esforzarse en adaptarse al proceso psicológico de un loco que habia llegado hasta ellos con mejores credenciales que cerebro. -Pero yo no quiero ir a la policia -protesté-. Lo que deseo es descender al East End y ver las cosas por mi mismo. Pretendo averiguar cómo viven esas gentes, por qué viven alli, y para qué viven. En resumen, voy a vivir alli. - ¡Tú no quieres vivir alli! -decian todos con gestos desaprobatorios-. ¡Dicen que hay lugares donde la vida de un hombre no vale ni dos peniques! -Ésos son exactamente los lugares que quiero ver -insisti. Dorset Street, Spitalfields. La peor calle de Londres. -Pero no puedes -era la consabida respuesta. -No he venido a veros para eso -dije secamente, un poco incomprensión-. Soy forastero y quiero que me contéis lo que End para saber por dónde empezar. -No sabemos nada del East End. Simplemente esta por parte -y hacian un gesto vago con la mano en dirección hacia ocasiones se veia ascender el sol. -Entonces, iré a Cook's -anuncié.
Buck no leia los periódicos, de lo contrario habria sabido que una amenaza se cernia no sólo sobre él, sino sobre cualquier otro perro de la costa, entre Puget Sound y San Diego, con fuerte musculatura y largo y abrigado pelaje. Porque a tientas, en la oscuridad del Ártico, unos hombres habian encontrado un metal amarillo y, debido a que las companias navieras y de transporte propagaron el hallazgo, miles de otros hombres se lanzaban hacia el norte. Estos hombres necesitaban perros, y los querian recios, con una fuerte musculatura que los hiciera resistentes al trabajo duro y un pelo abundante que los protegiera del frio.
Buck vivia en una extensa propiedad del soleado valle de Santa Clara, conocida como la finca del juez Miller. La casa estaba apartada de la carretera, semioculta entre los arboles a través de los cuales se podia vislumbrar la ancha y fresca galeria que la rodeaba por los cuatro costados. Se llegaba a ella por senderos de grava que serpenteaban entre amplios espacios cubiertos de césped y bajo las ramas entrelazadas de altos alamos. En la parte trasera las cosas adquirian proporciones todavia mas vastas que en la delantera. Habia espaciosas caballerizas atendidas por una docena de cuidadores y mozos de cuadra, hileras de casitas con su enredadera para el personal, una larga y ordenada fila de letrinas, extensas pérgolas emparradas, verdes prados, huertos y bancales de fresas y frambuesas. Habia también una bomba para -el pozo artesiano y un gran estanque de hormigón donde los chicos del juez Miller se daban un chapuzón por las mananas y aliviaban el calor en las tardes de verano.
A collection of stories that highlight the trials and tribulations of life in the Yukon and Alaska during the gold rush. Greed, determination, compassion, competition, and survival dominate as native tribes intermingle with western settlers. Despite the laws that each culture abides by, the law of the wilderness will overcome you when unprepared.
Released in 1911, When God Laughs, and Other Stories is the eleventh collection of short stories by Jack London. In contrast with most of his other work that had been released at the time, When God Laughs is set in Polynesia. The book consists of twelve short stories that range from humorous to shocking.
After a ferry accident on San Francisco Bay, literary critic Humphrey Van Weyden is swept out to sea only to be rescued by the seal-hunting schooner Ghost. Wolf Larsen, the captain of the Ghost, is brutal and cynical but also highly intelligent, and he has no intention of returning Van Weyden to shore. Van Weyden is forced to serve on the Ghost, leaving behind his comfortable world ashore and entering into a psychological battle with Larsen on the sea.
Jack London wrote The Sea-Wolf in 1904 following the success of his previous novel The Call of the Wild, and it has gone on to become one of his most popular novels. London actually served on a sealing schooner during his early career and that experience lends a gritty realism to his depiction of life at sea. The book can be read as a psychological thriller and adventure novel, but can also be read as a criticism of Nietzsche's Übermensch philosophy with Wolf Larsen embodying a superman lacking conventional morality.