«Dans la profondeur de la forêt résonnait un appel, et chaque fois qu'il l'entendait, mystérieusement excitant et attirant, Buck se sentait forcé de tourner le dos au feu et de plonger au coeur de cette forêt.»
À l'épreuve du Grand Nord, un jeune chien-loup apprend à survivre dans ce paysage glacé et sauvage.
Il sera recueilli par des Indiens qui lui donneront son nom : Croc-Blanc. Il découvre auprès de ces hommes la chaleur et la quiétude? mais aussi le goût du sang.
Racheté par un homme blanc sans foi ni loi, il deviendra chien de combat et découvrira un sentiment inconnu de lui jusqu'alors : la haine. Après bien des épreuves, il sera de nouveau recueilli par un homme qui le sauvera de son enfer.
Martin Eden (1909), l'un des plus romanesques parmi les romans de London, peut se lire entre les lignes comme une sorte d'autobiographie. Martin, ouvrier devenu écrivain, n'arrive plus à se reconnaître dans le prolétariat dont il est issu, mais vomit la bourgeoisie qui lui tend les bras. Amoureux d'une jeune fille riche, il comprend que sa place ne sera jamais auprès d'elle, refuse les compromissions qui lui permettraient de la conquérir. Se devinant voué à la solitude et à l'échec, il décide de précipiter sa fin.Martin Eden, le chef-d'oeuvre de Jack London : dans une traduction pour la première fois fidèle à l'original.
La raison du plus fort : telle est la devise de loup larsen, capitaine de la goélette phoquière " le fantôme ".
Violent, brutal, ne vivant que pour vaincre et dompter les autres, loup terrorise son équipage. recueilli à la suite d'un naufrage, humphrey van weyden, un homme de lettres, va être contraint de vivre dans l'enfer de la goélette du diabolique loup larsen, le loup des mers...
Un trappeur imprudent et orgueilleux affronte seul les immensités neigeuses et le blizzard du Grand Nord. Un face à face tragique avec la nature sauvage, un texte d'une force terrible dans la série des Récits du Klondike.
Des livres de Jack London, il y en a beaucoup.
Mais les grands livres de cet auteur se comptent sur les doigts des deux mains.
Depuis 1925, personne n'avait jamais retraduit cet immense roman, pas même la Pléiade.
Voici enfin la traduction intégrale de ce chef d'oeuvre de la littérature anticarcérale, également roman précurseur des littératures de l'imaginaire.
Nul n'est plus difficile à saisir que Jack London. Écrivain populaire, selon un étiquetage hâtif, lu dans les foyers plutôt qu'à l'université, mal édité aux États-Unis, pourtant traduit dans toutes les langues, connu et aimé dans le monde entier, il semble appartenir, plutôt qu'à la littérature, à un imaginaire collectif où la dénomination «Jack London» incarnerait l'esprit d'aventure sous ses formes les plus violentes.
Sa vie, menée à un train d'enfer, est souvent confondue avec ses livres, l'ensemble composant une sorte de légende hybride dans laquelle «la vie» ne cesse de l'emporter en prestige sur des ouvrages qui n'en seraient que la pâle imitation. C'est oublier que les équipées du jeune London sont inspirées des récits héroïques lus dans son enfance : la littérature précède et commande la carrière tumultueuse du jeune aventurier risque-tout. Ses livres sont les produits d'une authentique volonté créatrice.
Mais il faut être juste : London, mythographe de lui-même, n'a pas peu contribué à cette confusion. L'autodidacte, l'ange au corps d'athlète, l'écrivain-chercheur d'or, l'écrivain-navigateur, le reporter, le prophète de la révolution socialiste, le gentleman-farmer - les images qui composent le mythe sont largement une création de cet homme acharné à goûter de toutes les intensités que la vie peut offrir.
Revenir aux textes de Jack London et le rendre à la littérature, telle est l'ambition de ces volumes, enrichis de la totalité des illustrations et photographies des premières éditions américaines. Les traductions, nouvelles, s'efforcent de ne pas atténuer les étrangetés d'un style que l'écrivain a souvent déclaré s'être forgé sans autre maître que lui-même. Tous les genres que London a abordés sont représentés : le roman, le récit, le reportage, l'autobiographie. Une place importante a été faite à la nouvelle : on propose en tout quarante-sept proses brèves, et c'est peut-être par là qu'il faut commencer pour saisir ce que London demande à l'écriture de fiction.
Dans The Dream of Debs (1909), une nouvelle d'anticipation, Jack London ranime le spectre de la grève générale. Un matin, les notables de San Francisco s'éveillent et le personnel manque à l'appel. Les ouvriers ont déclenché une grève interprofessionnelle illimitée. La pénurie s'organise et la détresse des possédants progresse. Mais l'armée veille au grain...
South of the Slot (1909) relate la vie de Freddie Drummond, un sociologue conformiste dont l'objet d'étude porte sur le monde ouvrier. Régulièrement, l'habitant des quartiers riches troque son costume pour le bleu de travail et devient « Big Bill », le camionneur syndicaliste. Progressivement, Freddie se sent mieux dans cette société ouvrière où les rapports sont plus francs, où la solidarité n'est pas un vain mot...
En l'an 2013, dans un monde que les magnats de l'industrie dominent, éclate une épidémie qui, en peu de temps, fait disparaître toute la race humaine. Soixante ans après, dans le décor apocalyptique d'une Californie retournée à l'âge de pierre, un vieil homme, l'un des rares survivants - très longtemps persuadé d'avoir seul survécu - , devant une poignée de gamins sauvages - les petits-fils des autres survivants - réunis autour d'un feu après la chasse quotidienne, raconte comment la civilisation s'en est allée en fumée quand l'humanité, sous le prétexte que l'on ne pouvait arrêter l'épidémie, s'est dépêchée de revenir, dans une frénésie de perversité, à des degrés inimaginables de cruauté et de barbarie. La peste écarlate est l'un des grands textes visionnaires de Jack London qui, ici encore, anticipe des thèmes qui deviendront obsédants un siècle plus tard.
Nul n'est plus difficile à saisir que Jack London. Écrivain populaire, selon un étiquetage hâtif, lu dans les foyers plutôt qu'à l'université, mal édité aux États-Unis, pourtant traduit dans toutes les langues, connu et aimé dans le monde entier, il semble appartenir, plutôt qu'à la littérature, à un imaginaire collectif où la dénomination «Jack London» incarnerait l'esprit d'aventure sous ses formes les plus violentes.
Sa vie, menée à un train d'enfer, est souvent confondue avec ses livres, l'ensemble composant une sorte de légende hybride dans laquelle «la vie» ne cesse de l'emporter en prestige sur des ouvrages qui n'en seraient que la pâle imitation. C'est oublier que les équipées du jeune London sont inspirées des récits héroïques lus dans son enfance : la littérature précède et commande la carrière tumultueuse du jeune aventurier risque-tout. Ses livres sont les produits d'une authentique volonté créatrice.
Mais il faut être juste : London, mythographe de lui-même, n'a pas peu contribué à cette confusion. L'autodidacte, l'ange au corps d'athlète, l'écrivain-chercheur d'or, l'écrivain-navigateur, le reporter, le prophète de la révolution socialiste, le gentleman-farmer - les images qui composent le mythe sont largement une création de cet homme acharné à goûter de toutes les intensités que la vie peut offrir.
Revenir aux textes de Jack London et le rendre à la littérature, telle est l'ambition de ces volumes, enrichis de la totalité des illustrations et photographies des premières éditions américaines. Les traductions, nouvelles, s'efforcent de ne pas atténuer les étrangetés d'un style que l'écrivain a souvent déclaré s'être forgé sans autre maître que lui-même. Tous les genres que London a abordés sont représentés : le roman, le récit, le reportage, l'autobiographie. Une place importante a été faite à la nouvelle : on propose en tout quarante-sept proses brèves, et c'est peut-être par là qu'il faut commencer pour saisir ce que London demande à l'écriture de fiction.
Jack London est aujourd'hui universellement connu pour ses récits d'aventures et ses romans destinés à la jeunesse. Mais il fut aussi un écrivain révolutionnaire d'une vigueur et d'une ampleur de vue rares. Son roman Le Talon de fer (!e Iron Heel) a été un livre de formation essentiel pour des générations d'hommes et de femmes, en Amérique et ailleurs. Dans ce roman d'anticipation, écrit en &*+/, Jack London imagine qu'une révolution collectiviste se produit aux États-Unis, qu'elle avorte et qu'au terme d'une impitoyable répression, l'oligarchie capitaliste impose au monde, pour une période de trois cent ans, le règne du Talon de fer. Le récit des événements est écrit au féminin. C'est le témoignage, retrouvé beaucoup plus tard (à une époque où a triomphé la Fraternité), écrit par la compagne de l'un des chefs de la révolution, Avis Everhard. Les lecteurs d'aujourd'hui qui découvriront ce livre seront sans doute frappés par la force visionnaire de son auteur et le message de courage et de lucidité qu'il nous lègue.
Bien des passages surprendront le lecteur d'aujourd'hui par la préscience de la mondialisation capitaliste, le règne totalitaire de la surveillance ou par exemple la mise en avant et la manipulation de la protection de la nature par l'oligarchie.
Roman d'action, le Talon de fer est aussi un roman initiatique de la lutte des classes qui dévoile les arcanes du système avec la volonté de donner au mouvement ouvrier américain les armes intellectuelles de son combat. On y trouve notamment, sous une forme vivante et littéraire, une explication d'une rare et étonnante clarté sur la crise économique et les lois du capitalisme.
Nous reprenons ici la traduction « historique » du Talon de fer, celle de Louis Postif, de &*=>. Cette traduction sur laquelle s'appuient tous ceux qui ont abordé cette oeuvre, porte bien sûr la marque de son époque et de la conception qu'on se faisait alors de la traduction, laquelle autorisait le traducteur a quelques libertés a?n de mieux servir l'auteur qu'il traduisait. Elle est bien sûr datée mais elle conserve à nos yeux sa qualité littéraire et la force qu'ont ressentie ses premiers lecteurs qui ont découvert par elle ce texte essentiel.
Cette année marquera le centième anniversaire de la disparition de Jack London (== novembre &*&G).
Depuis plus de vingt ans, Scruff Mackenzie parcourt le Grand Nord canadien, chassant le renne et cherchant l'or. Mais jamais la solitude ne lui a paru aussi insupportable. Il décide de se marier et se rend chez les Sticks. de farouches Indiens. Pour eux, les hommes blancs sont les Fils du Loup, - et ils s'en méfient. Mackenzie pourra-t-il obtenir la main de la belle Zarinska, la fille du chef ? Avec les aventuriers et les chercheurs d'or, un fabuleux voyage au coeur des paysages grandioses du nord du Canada.
L'Amérique bien-pensante de 1916 hurla au scandale quand London publia La Petite Dame dans la Grande Maison : évocation d'un amour libéré des entraves ordinaires (un ménage à trois), mais surtout, entre les lignes, véritable manifeste en faveur du libre choix amoureux que la société si longtemps refusa à la femme.
Un London étrangement féministe. Une histoire à la fois violente et touchante, qui n'est pas sans annoncer celle de Jules et Jim.
Direction le grand Nord, au moment de la ruée vers l'or au Yukon, pour suivre les aventures de Buck, qui, enlevé aux siens, doit laisser libre cours à son instinct sauvage pour survivre en tant que chien de traîneau. Grâce aux titres de la collection Harrap's school, les élèves de collège peuvent commencer à lire en VO tous les grands classiques de la littérature anglo-saxonne. Le texte en anglais est adapté aux niveaux des collégiens et revu par des enseignants. Il est également enrichi de belles illustrations, d'un lexique en fin d'ouvrage pour aider à la compréhension de l'intrigue et d'une version audio pour s'imprégner du bon accent dès le collège et de fiches pédagogiques téléchargeables pour favoriser l'étude en classe. Lire en anglais ? C'est facile et plaisant avec Harrap's.
Nul n'est plus difficile à saisir que Jack London. Écrivain populaire, selon un étiquetage hâtif, lu dans les foyers plutôt qu'à l'université, mal édité aux États-Unis, pourtant traduit dans toutes les langues, connu et aimé dans le monde entier, il semble appartenir, plutôt qu'à la littérature, à un imaginaire collectif où la dénomination «Jack London» incarnerait l'esprit d'aventure sous ses formes les plus violentes.
Sa vie, menée à un train d'enfer, est souvent confondue avec ses livres, l'ensemble composant une sorte de légende hybride dans laquelle «la vie» ne cesse de l'emporter en prestige sur des ouvrages qui n'en seraient que la pâle imitation. C'est oublier que les équipées du jeune London sont inspirées des récits héroïques lus dans son enfance : la littérature précède et commande la carrière tumultueuse du jeune aventurier risque-tout. Ses livres sont les produits d'une authentique volonté créatrice.
Mais il faut être juste : London, mythographe de lui-même, n'a pas peu contribué à cette confusion. L'autodidacte, l'ange au corps d'athlète, l'écrivain-chercheur d'or, l'écrivain-navigateur, le reporter, le prophète de la révolution socialiste, le gentleman-farmer - les images qui composent le mythe sont largement une création de cet homme acharné à goûter de toutes les intensités que la vie peut offrir.
Revenir aux textes de Jack London et le rendre à la littérature, telle est l'ambition de ces volumes, enrichis de la totalité des illustrations et photographies des premières éditions américaines. Les traductions, nouvelles, s'efforcent de ne pas atténuer les étrangetés d'un style que l'écrivain a souvent déclaré s'être forgé sans autre maître que lui-même. Tous les genres que London a abordés sont représentés : le roman, le récit, le reportage, l'autobiographie. Une place importante a été faite à la nouvelle : on propose en tout quarante-sept proses brèves, et c'est peut-être par là qu'il faut commencer pour saisir ce que London demande à l'écriture de fiction.
Cette brève « autobiographie », parue en 1906, est l'un des textes politiques de Jack London les plus marquants. Dans ce récit personnel, il retrace le chemin qui le mena à devenir socialiste. Crieur de journaux, pilleur d'huîtres, ouvrier dans une conserverie, employé d'une teinturerie, électricien, vagabond. il nous livre ici les voies qui firent de lui l'auteur engagé si longtemps méconnu. Une plongée au cour du destin d'un des écrivains américains les plus ambigus.
Ouvrage à l'origine de la collection Ce que la vie signifie pour moi.
La folle cupidité des hommes des grandes cités, la rouerie des trafiquants du Klondike, les aspirations bourgeoises des indigènes d'un atoll du Pacifique. Les décors des trois nouvelles de ce recueil sont aussi différents que chers à London ; il y met en scène des personnages aux prises avec leurs passions, nobles ou mesquines, et confrontés à la violence éternelle du monde qui les entoure.
Ce volume contient : Les Morts concentriques, La Face perdue et La Maison de Mapuhi. Ces nouvelles avaient été choisies en leur temps par Jorge Luis Borges pour donner la pleine mesure de la diversité du talent de London, dans le cadre de la Bibliothèque de Babel dont il était l'éditeur.
Puis, il vit la révolution dans toute sa gloire - rouge et resplendissante -, la révolution qui allait se propager dans son pays martyr et briser le joug du tyran. Les fusils étaient là, à portée de main. Chacun de ces visages honnis était un fusil. C'était pour ces fusils qu'il combattait. Il était ces fusils. Il était la révolution. Il boxait pour le Mexique tout entier.
1910, le Mexique est en ébullition. La dictature de Porfirio Díaz étouffe toute contestation par le fer et par le feu. Mais le règne de plus de 30 ans touche à sa fin. Depuis la Californie, les révolutionnaires préparent la conquête du pouvoir. Un matin, Felipe Rivera, jeune Mexicain chétif, surgit dans les locaux de l'organisation. Nul ne sait d'où il vient. On ne lui connaît aucune activité, cet être est un mystère.
Cette collection a été spécialement conçue pour des jeunes lecteurs de 7 ans, scolarisés en classe de CE1. Elle reprend des grands textes de la littérature pour enfants et adolescents tout en les rendant accessibles à leur niveau de compréhension. Les textes sont adaptés pour être lisibles et compréhensibles par des lecteurs de CE1. De belles illustrations les accompagnent. En fin d'ouvrage, un lexique et des questions de compréhension permettent de vérifier que l'enfant a bien saisi ce qu'il a lu.