Dossier Paul Beauchamp, sagesse des Écritures Philippe Abadie, Paul Beauchamp : une herméneutique de l'unité des Testaments André Wénin, De la douceur première à la douceur conquise sur la mort Violence, loi et justice dans les écrits de Paul Beauchamp Daniela Caldiroli, Chemins de Sagesse Bertrand Pinçon, La création selon Psaumes nuit et jour Pascal Marin, Paul Beauchamp philosophe ou l'Universel à l'école de la Bible Isabelle Chareire, La Sagesse, la croix et L'Esprit chez Paul Beauchamp Mélanges Jean-François Chiron , D'un catéchisme à l'autre.
Le catéchisme des évêques allemands source du catéchisme de l'Église catholique Daniel Moulinet, Le synode des évêques sur les laïcs de 1987 Laurence Mellerin, L'avènement intermédiaire chez Bernard de Clairvaux.
Une ouverture à l'eschatologie par l'expérience spirituelle Notes bibliographiques Recensions Publications des enseignant(e)s Résumés
La résurrection des morts..." Je crois en la résurrection des morts..." Que signifie aujourd'hui cet article de foi que les chrétiens confessent depuis 2000 ans ? Ne vaut-il pas mieux croire en la réincarnation ? Sur quels fondements crédibles repose le pari de la résurrection ? Théologienne, Isabelle Chareire a choisi de partir des questions et croyances actuelles sur la mort pour présenter l'originalité de la proposition chrétienne.
La foi en la résurrection des morts ne permet d'échapper ni à la réalité de la mort, ni à la détresse qu'elle suscite. La foi propose de miser, à la suite du Christ, sur la confiance offerte à chacun par Dieu.
Cet ouvrage très en prise avec les interrogations contemporaines, présente la résurrection comme une expérience à vivre dès à présent, un dépassement qui préfigure la vie en Dieu par-delà la mort.
Dans les évangiles le Royaume de Dieu est très souvent comparé à un festin, à une fête. La fête est une réalité qui est au coeur de la vie chrétienne. Un premier parcours sur la fête et la joie de vivre dans la tradition judéo-chrétienne, permet de saisir l'importance accordée à cette dimension de la vie humaine dans la perspective chrétienne. S'il en est ainsi, nous sommes amenés à renouveler le regard que nous portons sur le monde du cirque et de la fête foraine. Enfin, la troisième partie analyse la place des artisans de la fête dans l'Eglise. A travers l'expression humaine de la fête, nous sommes invités à saisir le sens spirituel de la dimension festive de la vie.
La Séparation des Églises et de l'État en France (1905) induit un changement notable du régime juridique des cultes.
Les théologies politiques sont remises en question. Elles seront confrontées en Europe à d'autres interrogations radicales, dans un siècle marqué par d'importants bouleversements politiques (communisme, fascismes, nazisme...). Héritiers, pour une part, de cette situation, nous vivons dans une Europe caractérisée par la sécularisation, le pluralisme religieux, les fondamentalismes. Se pose alors la question des conditions d'élaboration d'une théologie politique pour l'Europe d'aujourd'hui.
Dans le cadre du centenaire de la loi de 1905, la Faculté de Théologie de l'Université Catholique de Lyon a rassemblé à l'occasion d'un colloque plus de vingt chercheurs de différentes confessions et disciplines : théologie dogmatique, anthropologique et pratique, philosophie, histoire, sociologie, droit, sciences politiques. Ces contributions, réunies et présentées par Isabelle Chareire et Daniel Moulinet, sont suivies d'une postface de Mgr Albert Rouet, archevêque de Poitiers.
La place et le statut de l'image n'ont cessé de susciter, au sein même de la tradition chrétienne, des débats parfois passionnés : depuis les interrogations des Pères de l'Eglise jusqu'aux perplexités actuelles sur la décoration des lieux de culte, en passant par la crise iconoclaste qui sévit dans l'Empire byzantin aux VIIIe - IXe siècles, et plus tard les réformes cistercienne et protestante.
Pourtant, l'icône a de prestigieuses lettres de noblesse à faire valoir, comme l'a reconnu le deuxième Concile de Nicée en 787 : elle trouve son fondement théologique dans l'Incarnation du Verbe, susceptible de faire tomber l'interdit vétérotestamentaire de la représentation. C'est ce dossier historique qui se trouve ici revisité, en vue de dégager les enjeux, pour aujourd'hui, de cette figuration de l'invisible.
Dans notre modernité saturée d'images (y compris virtuelles), la tradition chrétienne a-t-elle sur ce point quelque chose à nous dire ? Quatre enseignants de théologie à l'Université catholique de Lyon livrent ici l'aboutissement d'une recherche commune, sous la forme d'un séminaire interdisciplinaire tenu durant l'année universitaire 1995-1996.