Accompagner les pas du quotidien en offrant aux lecteurs un petit livre facile à transporter et dans lequel ils pourront puiser une parole pour soutenir leur méditation journalière, tel est le but de cet ouvrage.
À une époque où l'emploi du temps ne permet plus forcément de consacrer de longues plages à la lecture, il est peut-être bienvenu d'offrir pour chaque jour deux textes à la fois denses et courts qui se font écho, l'un de Francine Carrillo et l'autre d'un auteur spirituel, écrivain ou philosophe, qui se démarquent un peu de toute la littérature du prêt-à-porter spirituel et des recettes de bien-être, si largement représentées dans les médias aujourd'hui.
On trouvera ici un croisement de plusieurs perspectives: biblique, éthique, poétique ou tout simplement humaine, qui devraient pouvoir atteindre un public en recherche d'une spiritualité exigeante et réfléchie, mais aussi « légère » !
Alors guérir... mais de quoi ? De toutes ces pensées qui entament l'estime de soi, qui polluent notre regard comme notre corps et nous empêchent de célébrer la vie comme un don.
Si la santé a la couleur des pensées qui nous habitent, l'urgence est de veiller à être là où nos pensées nous parlent de vivre de ce qui est vivant en laissant mourir ce qui est mort.
Au coeur du texte biblique, YHWH, qu'on nomme le tétragramme, quatre consonnes imprononçables, empruntées au plus essentiel des mots : le verbe être. Depuis l'émergence du judaïsme et du christianisme, l'« imprononçabilité » de Dieu ouvre à la quête de son mystère. Des générations de commentateurs se sont succédé pour tirer de ce silence étourdissant des ressources spirituelles inépuisables. Poète protestante de renom, Francine Carrillo s'y essaye ici. En 35 poèmes et 12 méditations en prose, elle offre au lecteur une rythmique spirituelle creusant le mystère de l'imprononçable, « ce nom nouveau que personne ne connaît sinon celui qui le reçoit ».
Une méditation spirituelle sur le livre de Jonas. Francine Carillo débute par une réécriture toute personnelle de la célèbre histoire du prophète avalé par une baleine, puis développe un commentaire très attaché au texte hébraïque qui lui redonne ainsi toute sa dimension existentielle et spirituelle. Beauté de la langue alliée à une subtile méditation.
65 méditations inspirées du Nouveau Testament offrent dans ce livre de faire entendre la dimension " plus que vivante " du Christ.
Organisée en trois parties - La question, L'abandon à plus grand, La traversée de l'opacité -, cette intense méditation décline une spiritualité qui dit avec sa propre inspiration ce qu'annonce l'Evangile. Elle laisse entendre qu'il y a en Christ une vie portée à sa plus haute densité, à sa plus féconde intensité, dont la promesse est pour chacun. C'est pourquoi on lira ce qui est dit de lui non comme un en-face exemplaire, mais comme un ailleurs du-dedans qui fait rougeoyer notre braise d'humanité.
Il ne s'agit pas d'une vie en plus de la vie, mais de la vie - dans sa largeur, sa hauteur et sa profondeur - quand elle coule d'être ajustée à sa Source.
« Qu'ajouter encore à la profusion des discours sur la spiritualité qui traversent notre société ? Et surtout, comment évoquer ce lieu du spirituel qui échappe à toute mainmise et se tient résolument, à mes yeux du moins, du côté du caché, de la retenue, de l'intime ? » Ces questions, Francine Carrillo les pose d'emblée ; elle n'en relève que mieux le défi dans ce petit ouvrage intense, à la fois apaisant et stimulant.
Revenant aux textes bibliques, et notamment au récit de la rencontre entre Jésus et la Samaritaine au puits de Jacob, elle invite à « entrer en insurrection ».
Cet ouvrage présente des extraits de prédications de Francine Carrillo, alliant rigueur théologique et sensibilité dans l'expression d'une authentique spiritualité qui nous rejoints au plus profond de nous-mêmes. Ils sont rassemblées autour de huit mots clés : parole - rencontre - conversion - croire - être - prier - résurrection - amour. Des mots qui forment autant de têtes de chapitre illustrées par une calligraphie hébraïque réalisée par l'auteure.« À la racine de nos existences, il y a donc une Parole qui veut pour nous la vie, qui nous veut vivants. Quand nous retrouvons en nous cette Parole, quand nous renouons avec elle, quand elle peut parler, parce que nous sommes suffisamment en paix pour l'entendre, alors le chemin est clair et nous pouvons aller dans nos vies avec envie. »Extrait d'une prédication de Francine Carrillo
Dire quelque chose de cette advenue divine au coeur de l'humain, mais hors de la précipitation d'un langage convenu qui brandirait la foi comme une évidence.
Se tenir plutôt dans la longue patience du veilleur. raconter l'énigme de la présence, dans l'humilité d'une parole qui consent d'abord à rejoindre le silence pour écouter ce dont elle est la trace. vivre est une traversée vers l'inépuisable, une sortie - hors de la petitesse oú confine la souffrance - vers l'incandescence d'un amour venu trembler un jour, dans le visage du galiléen.
Ces pages se voudraient de simples compagnes de traversée.
De semaine en semaine. pas loin d'un viatique au sens premier de " provisions pour le voyage ".
En peu de mots, l'auteur capte et traduit les sentiments qui nous traversent toutes et tous. Et ces mots glissent doucement vers l'âme , la vie pénètre , la beauté sourit. Francine Carrillo les tisse, marie à chaque page le profane et le sacré. Les mots ! « La parole est mon outil. Et je n'aime guère les discours dogmatiques. C'est peut-être pourquoi j'utilise la poésie qui évoque plutôt que d'affirmer. » Tribune de Genève (extrait d'article)
Francine Carrillo est pasteure à Genève dans la paroisse de Champel, où elle a créé un espace de prière qui fait largement place au silence et à l'écoute priante de la Parole.
Un extrait : « A la croix, l'amour a étendu les bras. A Pâques la mort a baissé les bras. Toute existence se reçoit de cette offrande où la mort est abolie par l'amour. " Les mots glissent doucement vers l'âme, la vie pénètre, la beauté nourrit. Francine Carillo les tisse, marie à chaque page le profane au sacré. Les mots ! « Ce sont des ponts au-dessus de l'abîme, dit-elle. J'écris pour passer d'un endroit à l' autre. Souvent la nuit, dans ces moments où notre vie est colonisée par les forces de l'ombre. C'est une traversée pascale. » Tribune de Genève.