Cet ouvrage voudrait être un instrument d'étude, pour une meilleure connaissance du concile Vatican II. Les seize textes conciliaires ne sont pas seulement analysés et commentés, mais présentés dans une histoire longue. Leur élaboration ne commence pas, comme on pourrait le penser, seulement à l'acte de convocation du concile, mais elle s'inscrit dans l'histoire de la théologie elle-même, le terreau où les documents vont pouvoir s'enraciner. De même, il est important de rappeler quels ont été leurs premiers fruits, dans les années qui ont suivi la clôture du concile, des années qui ont représenté à la fois une mise en application des textes mais qui ont comporté aussi divers développements.
Son originalité est de présenter, pour chaque texte conciliaire, l'arrière-plan du texte dans l'histoire de la théologie et de la pastorale, un historique de la rédaction du texte, un commentaire de celui-ci, et une large évocation des prolongements que ce texte a connus dans les décennies suivant le concile.
Il est le fruit d'un cours professé à la Faculté de théologie de Lyon, s'adresse aux séminaristes, prêtres, religieux, laïcs engagés dans des études ou souhaitant tout simplement connaître davantage le concile Vatican II. Il voudrait les aider à renouveler leur regard sur lui pour qu'il continue à porter du fruit pour la vie de l'Église et du monde.
La Doctrine sociale de l'Église, ce n'est pas seulement un discours, c'est une doctrine incarnée dans les réalités de terrain, une pratique par laquelle la charité devient action sociale. C'est parmi les premiers que les catholiques s'insurgent et prennent conscience des conséquences humaines de la révolution industrielle qui bouleversa le xixe siècle. Fondation d'oeuvres au service des plus jeunes, des plus humbles et des plus vulnérables : l'apport des catholiques européens est immense. Des laïcs s'engagent dans la bataille de la législation sociale, alors que le travail ne fait l'objet d'aucune réglementation et qu'aucune loi ne protège les travailleurs, et d'abord les ouvriers. Rerum novarum, la grande encyclique de Léon XIII, est le premier résultat de l'oeuvre salutaire de ces bienfaiteurs, dont elle salue aussi l'engagement. Ce texte fera date et les papes ultérieurs auront le souci de l'actualiser en l'adaptant aux évolutions de la société.
Une étude claire et aboutie, à large spectre, menée par un spécialiste de l'engagement des catholiques dans l'action caritative et sociale, et qui étend son champ au-delà des seules réalités françaises en venant embrasser l'ensemble de la situation européenne. Une redécouverte de l'histoire et du sens de l'action sociale.
La question de l'évolution de la liturgie au XXe siècle représente aujourd'hui, dans l'Église catholique, un sujet fréquemment polémique. C'est pourquoi il est nécessaire de l'éclairer par le recours à l'histoire. Celle-ci est souvent réduite à l'évocation d'un «temps court», en regardant seulement le concile Vatican II et les années qui l'ont immédiatement suivi. Il convient, au contraire, d'élargir la perspective, en retraçant l'histoire du mouvement liturgique dans la continuité duquel s'inscrit la réforme conciliaire, sans occulter pour autant la crise des années 1970. Cette mise en perspective, appuyée sur l'évocation de faits précis, permet ainsi un retour à l'essentiel sur cette question importante.
Le concile vatican ii.
Quelle a été l'originalité de cet événement dans l'histoire de l'eglise catholique ? quelles en ont été les répercussions ? ce concile est-il toujours d'actualité pour les croyants d'aujourd'hui ? le 11 octobre 1962, dans un monde en pleine transformation, s'ouvrait le concile vatican ii. durant trois années, les évêques du monde entier sous l'impulsion de jean xxiii d'abord, puis de paul vi allaient mettre en place une incroyable dynamique : présenter au monde le visage d'une eglise plus soucieuse des préoccupations humaines et redonner à l'evangile toute son actualité.
S'appuyant sur une documentation bien choisie, daniel moulinet, historien, permet au lecteur de découvrir ou de redécouvrir l'audace et la richesse de cet événement. il présente et commente les différents textes issus du concile, replace dans leur contexte les déclarations et prises de position des principaux acteurs de cette rencontre. au-delà de " l'esprit de vatican ii " dont il rend compte, ce livre permet de comprendre en quoi ce concile demeure une référence essentielle pour l'eglise et pour son avenir.
Pour bon nombre de chrétiens, le concile Vatican II (1962-1965) a représenté un souffle extraordinaire, invitant à l'audace et à l'espérance : importance de l'Écriture, de sa lecture et de sa méditation, collaboration entre prêtres et laïcs, restauration du diaconat permanent, oecuménisme et dialogue interreligieux, ouverture au monde...
Que s'est-il passé alors ? Cinquante ans après, qu'en reste-t-il ? De lecture aisée, allant à l'essentiel, l'ouvrage de Daniel Moulinet présente à ceux qui ne l'ont pas vécu, et aux autres, les grandes étapes et les textes essentiels du Concile. Il rappelle ainsi comment cet événement reste un réservoir d'énergies vivifiant pour l'Église et pour l'annonce de l'Évangile aux nouvelles générations, dans le monde entier.
Daniel Moulinet fait ici la théorie de la Guerre juste, née chez les Pères de l'Église et qui définit aujourd'hui les relations internationales.
Il relate et commente les réactions de l'Église face aux grands conflits du xxe siècle. La Première Guerre mondiale avec les appels à la paix de Benoît XV, la Seconde Guerre mondiale et les positions controversées de Pie XII, le mythique discours de Paul VI à l'ONU sur la la Guerre froide , l'effondrement du communisme accompagné par Jean Paul II, les attentats du 11 septembre auxquels le Vatican a réagi en condamnant toutes idéologies terroristes au nom de Dieu.
Une synthèse claire et lumineuse. Indispensable pour qui veut comprendre la guerre et la paix.
Cet ouvrage étudie les lettres adressées par plus de 130 prêtres et séminaristes du Bourbonnais à l'abbé Giraud, supérieur du séminaire de Moulins, pendant la Première Guerre mondiale. Dans le contexte du centenaire de la Grande Guerre, l'analyse de cette correspondance reflète le regard religieux que le clergé catholique a porté sur cet évènement, moment charnière entre l'âge des tensions et le rattachement sans condition de l'Église à la République.
Avec le soutien de l'université Lyon 2 et du LARHRA.
Louise Michel est connue pour être une des héroïnes de la Commune, prête à sacrifier sa vie pour soutenir les espoirs du peuple parisien en révolte. Cette femme courageuse a pris conscience très jeune de l'injustice et de la nécessité de la combattre. Cultivée et studieuse, elle fait des études pour devenir institutrice. Elle fonde une école et veille sur toutes ses élèves, des filles de familles pauvres. Militante infatigable en faveur de la liberté, des déshérités, de l'éducation de tous et de toutes, Louise Michel a compris qu'elle devrait se battre sans fin pour un avenir meilleur.
A l'exemple des catholiques allemands et italiens réunis dans les Katholikentage et dans l'Opera dei congressi, des Français, formés à l'action caritative par la Société de Saint-Vincent-de-Paul, se retrouvent, après 1870, au sein des Comités catholiques pour coordonner les oeuvres catholiques et la défense religieuse. L'action de ces notables, quelque peu oubliée, voire méprisée par la suite, méritait d'être remise en lumière. Bien qu'ayant connu des échecs sur le terrain politique, sous " la République des républicains ", elle a porté des fruits durables. Ces hommes ont participé à l'essor des pèlerinages, des congrès eucharistiques et de l'adoration du Saint-Sacrement. Ils ont participé à la fondation de nombreuses écoles libres, du primaire à l'université, en passant par l'enseignement spécialisé ; ils ont animé des patronages ; ils ont défendu l'Eglise dans les journaux. Mais c'est surtout dans le domaine social que leur charité s'est faite inventive. Aucune des oeuvres ouvrières de l'époque ne leur est demeurée étrangère ; ils ont cherché comment, via les syndicats mixtes, adapter à leur siècle les corporations médiévales ; ils ont lancé les syndicats agricoles et les caisses rurales ainsi que des banques populaires mutualistes ; tout en participant aux oeuvres charitables de l'époque (y compris les logements et les jardins ouvriers), certains ont voulu aller plus loin et aider les ouvriers à prendre en main leur formation sociale. Après avoir retracé l'histoire des Comités catholiques, ce livre brosse un portrait type de ces catholiques engagés, autour de cinq grandes figures (Charles Chesnelong, Émile Keller, Anatole de Caulaincourt, Charles Thellier de Poncheville, Charles de Nicolay), avant de présenter un panorama de l'ensemble des oeuvres catholiques, grâce auxquelles, après les années d'affrontement, l'Eglise catholique est apparue dans la société française, poussée moins par la recherche de domination que par la charité.
Pour être abordée de manière dépassionnée, la notion de laïcité, essentielle à notre vivre-ensemble social, a besoin d'être éclairée par l'histoire. Dans cet ouvrage de taille relativement réduite, nous proposons un parcours allant de l'Empire romain, qui propose une religion civile, jusqu'à la loi du 24 août 2021 sur les séparatismes, qui apparaît comme une nouvelle charte, fondée sur un nouvel aménagement de la loi de Séparation de 1905. Chemin faisant, on voit s'élaborer des notions comme la liberté de conscience, la liberté des cultes, la neutralité religieuse de la puissance publique, la liberté de l'enseignement, dans le respect de la diversité des convictions, notions essentielles pour éclairer celle de la laïcité et aboutir à une juste compréhension de celle-ci.
En l'année du cent-cinquantième anniversaire du décès du curé d'Ars, dont le pape Benoît XVI a fait une «année du sacerdoce», la figure de l'abbé Henri Chaumont se présente à nous comme celle d'un prêtre ayant eu un ministère relativement court, mais particulièrement fécond. Il est l'initiateur d'une association sacerdotale, la Société des Prêtres de Saint-François-de-Sales, et de groupes de laïcs, les Filles et les Fils de Saint-François-de-Sales. D'une autre société de laïques, les Catéchistes Missionnaires, est issue une congrégation, les Soeurs Salésiennes de Marie-Immaculée, qui vont porter l'Évangile jusqu'aux extrémités de la terre. Tous ces groupes sont bien vivants aujourd'hui et, s'ils se réfèrent à la spiritualité de saint François de Sales, ils n'oublient pas que c'est à l'abbé Chaumont qu'ils le doivent.
Quatre-vingt-dix ans après la biographie sortie de la plume de Mgr Laveille, il a semblé important de reprendre ce portrait, de façon à rendre à l'abbé Chaumont toute sa place, à la fois dans les Sociétés qu'il a fondées tout autant qu'en direction de l'ensemble des prêtres diocésains qui pourront trouver dans cette vie des intuitions fécondes.
À la lumière de la spiritualité salésienne, il aide en effet les fidèles à dépasser la prétendue opposition entre une vie dans le monde et une vie de foi en leur proposant un chemin où l'apostolat et la vie spirituelle sont sans cesse unis.
Pour lire l'histoire de l'Église...
Qui ne connaît cet ouvrage de Jean Comby, aujourd'hui publié en huit langues ? L'auteur, prêtre du diocèse de Lyon professeur pendant près de vingt ans à la Faculté de théologie de cette même ville, a fait l'objet d'un hommage de ses collègues. L'ensemble de son oeuvre (12 livres écrits seuls ou en collaboration, 160 articles) est abordé ici sous des points de vue complémentaires qui en révèlent toute la richesse.
Ces contributions nous ouvrent à une réflexion approfondie sur la place fondamentale de l'histoire dans la culture chrétienne.
L'année 2015 est, pour l'université catholique de Lyon, à la fois celle de la commémoration du 140e anniversaire de sa fondation et l'année d'un bouleversement absolu dans ses implantations au coeur même de la ville de Lyon.
En effet, les locaux historiques de la place Bellecour vont être cédés et la "catho de Lyon" comme l'appellent affectueusement les 9000 étudiants qui la fréquentent, va s'installer au coeur d'un campus entièrement neuf, bâti sur le site de l'ancienne prison Saint Paul. Cet édifice, marqué par le souvenir des années noires de l'Occupation, va devenir grâce à cette réhabilitation, un lieu de savoir, de vie, d'échanges et de lumière.
L'université catholique de Lyon a choisi ce double moment, de commémoration et de déménagements, pour tracer son histoire, portée dans ce livre par un historien enseignant de la catho, Daniel Moulinet, et un journaliste, Benjamin de Capèle.
Le livre comporte l'essentiel des photographies qui illustrent les 140 ans de l'institution, ainsi qu'un reportage contemporain sur la catho de Lyon, dans ses anciens et ses nouveaux locaux.
Ce livre parlera à tous les passionnés d'histoire locale et à tous les anciens de l'université Catholique de Lyon.
La Séparation des Églises et de l'État en France (1905) induit un changement notable du régime juridique des cultes.
Les théologies politiques sont remises en question. Elles seront confrontées en Europe à d'autres interrogations radicales, dans un siècle marqué par d'importants bouleversements politiques (communisme, fascismes, nazisme...). Héritiers, pour une part, de cette situation, nous vivons dans une Europe caractérisée par la sécularisation, le pluralisme religieux, les fondamentalismes. Se pose alors la question des conditions d'élaboration d'une théologie politique pour l'Europe d'aujourd'hui.
Dans le cadre du centenaire de la loi de 1905, la Faculté de Théologie de l'Université Catholique de Lyon a rassemblé à l'occasion d'un colloque plus de vingt chercheurs de différentes confessions et disciplines : théologie dogmatique, anthropologique et pratique, philosophie, histoire, sociologie, droit, sciences politiques. Ces contributions, réunies et présentées par Isabelle Chareire et Daniel Moulinet, sont suivies d'une postface de Mgr Albert Rouet, archevêque de Poitiers.