Toutes les heures, la petite et la grande aiguille ne font plus qu'une. Deux fois par an, un père remet l'horloge à l'heure. Une fois par semaine, le chat préfère passer la nuit dehors... Il y a des choses qui reviennent chaque heure, jour, semaine, mois ou année. Et c'est ce qui est bien. Un album coloré et tendre sur les petits riens de la vie, pour rassurer les enfants face aux changements.
Chaque seconde dans le monde, 1 avion décolle, 1 avion atterrit, 130 passagers embarquent. 40 arbres sont coupés, 32 arbres sont plantés ; 4 bébés naissent, deux personnes meurent... Un bel album aux images et aux chiffres percutants pour comprendre un monde où tout va de plus en plus vite !
Un matin, cette boule bleue de la taille d'un ballon de foot était là, dans ma chambre, et me souriait. Kimchi a des yeux, un nez, une bouche, deux pattes, pas de bras mais un chapeau. Je ne sais pas quel âge il a, d'où il vient, et parfois je le trouve très bizarre. Je ne sais pas grand-chose de lui, mais c'est mon ami.
Combien de jours vit-on en 90 ans ? Combien de litres d'eau boit-on ? De kilos de viande rouge mangeons-nous ? On peut quantifier un grand nombre de choses en toute une vie, ça peut être un nombre d'anniversaires fêtés mais aussi un nombre de kilomètres parcourus... Ça peut être les cheveux qui poussent de 21 mètres, 2040 jours passé à l'école, ou encore 4 000 kilos de pain avalés... mais vivre toute une vie, c'est aussi naître et mourir une seule fois, pour 4 000 000 000 (4 milliards) de battements de coeur...
Une histoire désopilante où les mots sont les matériaux d'un jeu littéraire.Un ver vert aux yeux vairons décide un jour de se rendre à Versailles pour y rencontrer le Roi. Hélas, ce ver commet un impair en nommant Vercingétorix celui qui se fait appeler Roi Soleil. C'est vers là que tout bascule et que l'on tente de mettre le ver vert sous les verrous...Bruno Gibert se livre dans cet album à l'un de ses passe-temps favoris, la contrainte oulipienne qui impose ici la récurrence du son «ver» dans un récit conduit par le nonsense. Le texte fait jaillir en vert les mots homophones tandis que les images, où le grotesque se déploie dans des décors soignés, proposent une partie de cache-cache entre le lecteur et le ver. Si le premier effet du livre est de nous faire rire aux dépends d'un ver idiot, il incite par ailleurs l'enfant à tenter lui-même des acrobaties sémantiques et lexicales.
Une fable facétieuse au pays des lions et des gazelles, où le dominant se retrouve soudain dans la peau du dominé... Et nous fait rugir de rire !
C'est l'histoire d'un lion qui a trop chaud. Alors, il ouvre le zip de son beau costume de roi de la savane, et se retrouve tout nu. Comme il se sent mieux ! Mais ce bonheur est de courte durée : il n'avait pas pensé que, sans sa crinière, plus aucun habitant de la savane ne reconnaîtrait son souverain ! Catastrophe, pour la première fois de sa vie, il se retrouve la proie des prédateurs les plus féroces... et des herbivores, comme cette petite gazelle qui est bien décidée à lui donner une bonne leçon !
Une histoire qui montrera aux lecteurs que même quand on n'a pas les muscles, on peut se défendre contre les méchants... Il suffit d'une bonne ruse !
On croise souvent, placardés aux murs de la ville, ces émouvants petits avis de recherche : un chat ou un chien a disparu, ses maîtres voudraient le retrouver. On aimerait parfois savoir l'histoire qui se cache derrière ces petites affiches, ces petits mots. Qu'est-il arrivé à ce jeune chien qui aime beaucoup les caresses ? Ce chat au poil touffu s'est-il perdu ou a-t-il été volé ? Si nos compagnons à quatre pattes pouvaient nous raconter...
La rime est la première figure de style que les enfants découvrent. Dans Tout en rimes, Bruno Gibert propose un livre pour s'amuser avec les sonorités.
Pour chaque poème, une réserve de mots permet au lecteur de compléter les fins de vers qui ont été laissées vides par l'auteur. Grâce aux multiples combinaisons possibles, l'enfant va pouvoir inventer - encore et encore - des poésies très simples ou complètement absurdes !
«Un lézard dans la fanfare», «Le gâteau de crapaud», «Une écrevisse perdue en Suisse»... Au fil des pages, les lecteurs découvriront vingt poèmes cocasses et drôles !
À partir des 21 histoires de Bruno Gibert, nous pouvons fabriquer 194 481 histoires! Ce livre jubilatoire nous invite à jouer avec les mots et à créer une infinité d'univers, étranges, rigolos et poétiques. Une merveilleuse découverte du pouvoir évocateur de la langue.
Après La poésie est un jeu d'enfant consacré à Maurice Carême et Zoo poétique où les animaux étaient à l'honneur, Bruno Gibert s'amuse avec la langue française et illustre avec beaucoup de fantaisie et de talent ce nouveau recueil de poèmes qui se jouent des sons pour nous faire sourire !
Voici un beau prétexte pour savourer la richesse de notre langue et faire aimer la poésie. Les petits lecteurs y retrouveront les célèbres trompe-oreilles Tas de riz, tas de rats ou Pie niche haut, mais ils découvriront aussi des acrostiches et autres calligrammes moins connus. Tous ces poèmes - écrits il y a des siècles ou tout récemment, par des écrivains illustres ou anonymes - ont le point commun de s'amuser avec les sonorités et avec les mots, pour notre plus grand bonheur.
Et si on se déplaçait dans l'alphabet en comptant les lettres du bout du doigt ?
A+1 = B Surgissent alors la baleine, le bateau, la bouteille...
G-4 = C Et voilà le cochon, la cloche, le coeur...
1, 2, 3... A toi de jouer !
Un fabliau aussi cruel que le sont souvent les enfants... mais pour mieux en rire !
Madame Lacrotte est la plus serviable, la plus aimable, la plus généreuse des grenouilles. Avec ses yeux brillants et sa belle peau bleue comme l'eau claire, elle a tout pour plaire. Et pourtant... Et pourtant, elle souffre d'une terrible solitude. Qui en effet voudrait unir son destin à un être affublé d'un nom pareil ? Imaginer qu'on grave au couteau sur un arbre : Paul aime Lacrotte ? Personne au village ne lui épargne les pires jeux de mots et quolibets... Que vous sentez bon, Lacrotte ! Au revoir, Lacrotte ou bien : n'oubliez pas de tirer la chasse ! La pauvre ! C'est trop injuste ! Jusqu'à ce qu'elle trouve dans l'annuaire le numéro d'un certain monsieur Vomi. Pourra-t-elle s'en faire un ami ?
Le troisième volet d'une série de fabliaux sur les animaux remarquée, après Une histoire (presque) impossible à raconter et Le lapin qui ne disait rien.
Après La Poésie est un jeu d'enfant, consacré à Maurice Carême, Bruno Gibert nous régale à nouveaux de ses illustrations sublimes et pleines de fantaisie pour éveiller les enfants à la poésie.
Les petits lecteurs retrouveront Victor Hugo et son « Lion qui dort, seul sous sa voûte», le « Beau chat, fort, doux et charmant » de Charles Baudelaire, ou encore le « Boa coiffé d'un panama » d'Andrée Chedid.
Toute la diversité de la poésie française est réunie dans cette ambitieuse sélection de trente poèmes consacrés aux animaux.
Une façon amusante et joyeuse de découvrir la poésie.
Le jeu est simple : trouver ce que chaque mot cache implicitement de poétique, d'absurde, d'anecdotique ou de simplement drôle. Réduits à ce sens secondaire ou métaphorique, les mots « rhabillés » entraînent le lecteur dans un jeu littéraire.
Mais plus qu'un simple exercice de style, en mimant le dictionnaire et désacralisant ainsi les mots, ce livre ouvre la voie d'un principe de création : inventer librement sa propre définition des choses et du monde.
Les illustrations surréalistes, traitées comme des planches encyclopédiques, complètent le tableau fantaisiste. Objets composites, hybrides improbables, attelages merveilleux : les mots réinventés ont leur pendant en images. Tous les codes d'un dictionnaire classique sont respectés pour parfaire la parodie.
L'immense talent de Bruno Gibert, aussi doué pour l'écriture que pour l'illustration fait de ce livre une oeuvre unique pleine d'humour, de grâce et de sens.
L'écrivain Bruno Gibert redéfinit dans ce dictionnaire imaginaire plus de 500 mots choisis au hasard, dans une langue et un esprit toujours proches de l'enfance.
Chaque jour, les petits rituels se succèdent pour Bigoudi, retraitée dynamique, et Alphonse, son chien : le café chez Luigi, la balade au parc, le thé-poker chez Beatrix. Mais un jour, Alphonse pousse son dernier soupir.Bigoudi décide de ne plus voir personne. A quoi bon s'attacher aux gens si c'est pour les perdre comme Alphonse ? Mais Bigoudi est-elle vraiment destinée à vivre recluse ? Même dans l'immensité archi-moderne et inhumaine de la ville, sobrement mise en image par Sébastien Mourrain, résident de petits îlots d'humanité. Bigoudi s'approprie la ville impersonnelle, incarnant une grand-mère active, moderne et citadine.Delphine Perret pose un regard simple sur le temps qui passe, et aborde avec justesse les thématiques de l'attachement et du deuil.
À la ferme, le poulet piaule, l'âne braie, l'oie cacarde. Le dindon glougloute, le porc grogne, le coq coquerique... Et là haut dans le ciel, les hirondelles trissent en fendant l'air. Le soir, on écoute le hibou qui bouboule. Mais le lapin? C'est vrai, ça, et le lapin? Qui a déjà entendu le lapin? Personne. Le lapin ne dit rien. Pourtant, avec ses grandes oreilles, il entend très bien... et quand on apprend qu'avec ça, il sait écrire, on découvre comment, à la ferme, le lapin est devenu écrivain - pour raconter les histoires des autres!
Les chats sont ici passés au crible du talent poétique et impertinent de Bruno Gibert, qui nous en offre une étude peu scientifique, ouvertement fantasque et complètement réjouissante.
On apprend ainsi que tous les chats lisent avec leurs fesses ; on se demande pourquoi il n'existe pas de chat frisé ; on constate qu'ils chérissent certains tissus d'ameublement ; qu'ils aimeraient tous avoir une vache comme amie, et 41 autres vérités.
Que celui qui aime les histoires simples et line´aires passe son chemin ! Comme son titre l'indique, cet album se refuse a` tout re´sume´, toute ligne droite, tout cadre pre´cis. A` peine le narrateur commence-t-il son re´cit qu'il se reprend par un non ! graphique et tonitruant (qui fera bien rire les enfants, lesquels vont vite se prendre au jeu) et prend une nouvelle direction - te´moignant au passage des infinies possibilite´s d'une histoire. Tout y passe : les personnages, les situations, les rebondissements...
Avec Bruno Gibert, c'est la dro^lerie perpe´tuelle et l'imagination au pouvoir ! Ce qui ne l'empe^che pas de retomber parfaitement sur ses pieds a` la fin. Si. Non ?
Imaginez que vous êtes un lapin, que vous êtes invité à un bal costumé et que vous souhaitez créer la surprise. Oh, ce ne sont pas les idées qui manquent : chirurgien, mousquetaire, cosmonaute. Mais comment trouver le déguisement qui vous permettra de dissimuler vos oreilles ? Le renard de ce livre a lui aussi des problèmes vestimentaires. Pour des raisons mystérieuses, il a mis tous ses vêtements en pièces et n'a plus rien à se mettre ! Mais pour Grenouillette et Têtard, la vie est belle : ils sont installés dans le train express régional, direction Paris, pour aller acheter. un violon.
Ce livre est né d'une théorie mathématique, « la théorie fractale ». Le principe de cette loi est simple : une partie d'un tout ressemble au tout. L'exemple le plus connu est celui du chou-fleur : en coupant un morceau de chou-fleur on s'aperçoit que ce fragment reprend parfaitement la structure du légume entier.
Au-delà de l'amusement que procure l'idée qu'en effet, une brique préfigure l'immeuble et qu'une pierre a la forme et la dureté d'une montagne, Bruno Gibert trouve ici une formidable pensée poétique. Une poésie en forme de réconciliation entre le petit et le grand, entre ce que l'on peut tenir dans sa main et ce qui nous domine.
Dans cet album le rapport texte image est réduit à sa plus simple expression, la légende, et l'on voit alors que la force d'un mot peut modifier une image. Le mot a le pouvoir magique de transformer la réalité, aussi bien que notre jugement. Dans ce cas précis, c'est lui qui change l'échelle de ce qui nous est montré, c'est lui qui crée le vertige.
Un enfant monte pour la première fois dans un petit avion à hélices avec son oncle pilote : c'est son baptême de l'air. S'ensuit un voyage étonnant au-dessus de paysages pourtant familiers : le terrain de foot, la forêt, la plage, le port... Chaque grande double page présente une spectaculaire vue du ciel à observer avec plaisir, et où se cache un détail insolite. Tout le talent de Bruno Gibert déployé ici en grand format.
Des voyeurs, nous l'étions tous les deux. Rien ne nous excitait plus que faire marcher notre regard. Nous autres, les artistes, étions les forçats de l'oeil.
L'un, Bruno Gibert, le narrateur de cette histoire devenu écrivain, l'autre, Édouard Levé, une figure de l'art contemporain du début des années 2000, se rencontrent au moment où tous les deux sont inconnus, où leur oeuvre reste à faire.
Comme deux vagabonds, ils battent la ville pour se laisser surprendre par une image, une forme, un détail incongru. Se livrent au « hasard objectif » cher aux surréalistes et considèrent le monde comme une gigantesque et involontaire installation artistique.
Mais très vite, leur relation se transforme. L'un devient le spectateur fasciné de l'autre. Le jeu devient sérieux, trop peut-être, et prend l'allure d'une course à la notoriété.
Récit de formation et réflexion sur la création, Les Forçats est aussi le portrait acéré d'un personnage hors du commun, Édouard Levé - qui se suicidera en 2007- dont l'oeuvre tant photographique que littéraire continue de briller tel un diamant noir.
Et si un simple battement d'ailes pouvait changer le monde ?
Et si tout le monde n'était pas doué pour vivre ? Un homme fume allongé sur son lit.
C'est tout ce qui lui reste à faire. Il n'est plus tout jeune, il n'est pas très vieux. Il n'est pas riche, il n'est pas pauvre, en tout cas, il ne fait rien. Les autres forment autour de lui un cercle de contrariété diffuse. Sans besoin d'amour ni d'amitié, ressentant le travail et les relations sociales comme une étrange aberration, enfin seul, il déroule le fil unique de sa vie. Ce roman atypique et troublant a reçu le prix du Premier roman 2000.