Conseiller des papes et des princes, doté des grandes qualités spirituelles , pastorales et diplomatiques, François de Sales (1567-1622) fut un homme d'unité dans une époque où les divisions constituaient une plaie au flanc de l'Église. Il eut en particulier le souci de rétablir l'unité de son diocèse et de maintenir la communion dans la foi, fondant sa démarche sur la confiance en Dieu, sur la charité qui peut tout, sur l'ascèse et sur la prière.
Le célèbre évêque d'Annecy est aussi connu pour avoir fondé l'Ordre de la Visitation, avec sainte Jeanne-Françoise de Chantal.
Cette biographie dont le texte est accompagné d'illustrations, montre toute la richesse de sa personnalité. L'auteur, André Ravier, jésuite, a exploré les documents originaux, étudié et aussi publié les textes autographes majeurs. Cette érudition ne l'a pas empêché de parvenir à un récit simple et transparent où sont mises en lumière les traces du mystère de Dieu dans la vie d'un saint.
Qui sont ces hommes pauvrement vêtus accompagnés d'un évêque ? Sept ermites, parmi lesquels figure Maître Bruno, écolâtre de Reims. Ils sont conduits par Hugues, le jeune et saint évêque de Grenoble, qui les emmène au fin fond d'une vallée encastrée du massif de Chartreuse. C'est là qu'ils implanteront leurs cabanes et débuteront leur projet d'ermitage. Ainsi commence la grande aventure de l'Ordre des chartreux. Avec son style vivant et alerte, le Père André Ravier retrace ici les cinquante premières années de la vie érémitique au désert de Chartreuse : des plans du premier ermitage jusqu'à la terrible avalanche du 30 janvier 1132. On trouvera également une description de la vie quotidienne des premiers chartreux, avec la mise en place des premières coutumes par Guigues.
A partir de sa rencontre avec saint François de Sales pendant le Carême de Dijon en 1604, Jeanne de Chantal va consacrer toute sa vie à réaliser un des projets de l'évêque de Genève, à savoir la fondation des Soeurs de la Visitation. Elle a sanctifié tous les états de vie comme jeune fille, épouse, mère, veuve et religieuse. Partout elle a montré son amour pour Dieu et son souci du prochain. son rayonnement a été et demeure extraordinaire.
Qui est saint Bruno ? Comment en est-il venu à créer cet ermitage au fond de la vallée sauvage du massif de Chartreuse ? Il y a soixante ans, la réponse à ces questions aurait été encombrée de légendes. Aujourd'hui, grâce aux implacables recherches réalisées par des Pères de l'Ordre cartusien, Bruno, le premier ermite de Chartreuse, a pris enfin son visage historique. Et le lecteur pourra, en toute objectivité, admirer l'action de l'Esprit Saint en ce pur modèle de vie contemplative, en cet homme au coeur profond . André Ravier présente ici le Bruno de l'Histoire qui est plus attachant, plus pénétrant que celui de la légende. Un récit simple et rigoureux pour découvrir la vie d'une des plus hautes figures spirituelles du Moyen Âge.
En octobre 2001, l'Ordre cartusien a fêté le neuvième centenaire de la mort de son fondateur saint Bruno. Le premier chartreux s'est éteint un 6 octobre de l'an 1101 dans la paix de son ermitage calabrais. Pour ceux qui l'avaient connu personnellement, il fut un "homme au profond bon sens", un "père incomparable", un "parfait guide spirituel". "La solitude, sous une forme ou sous une autre, ne fait-elle pas un jour ou l'autre inévitablement partie de toute expérience humaine, et encore plus de toute expérience chrétienne ? En ce sens, la vie cartusienne peut être appelée emblématique pour tout homme qui finit par se trouver acculé à affronter sa solitude".
Cette petite plaquette sur la vie cartusienne a le mérite de présenter de façon simple et agréable à regarder (nombreuses photos de la Grande Chartreuse, avec des illustrations), un condensé de la vie cartusienne. On peut y trouver également, à la fin, les adresses des chartreuses répandues dans le monde.
Fruit d'une longue expérience de l'accompagnement spirituel, cette retraite chez soi garde l'intention fondamentale de S.
Ignace, les exigences essentielles, la structure interne, les principaux thèmes et certains textes et se veut avant tout évangélique. Le père Ravier, sj, s'y révèle un guide sûr.
" je suis de toute façon savoyard, de naissance et d'obligation ", aimait à dire saint François de Sales, qui fut un évêque très attaché à son diocèse d'Annecy et de Genève. Son message, pourtant, dépasse celui de la seule Savoie. Car tout l'art de celui que l'Eglise a déclaré le " Docteur de l'Amour " est en effet de replonger la mystique la plus haute dans l'existence la plus quotidienne - et donc la plus universelle - des hommes de tous les temps. Pour lui, la prière est un acte de vie ; l'on prie comme on respire. Un simple soupir, un rapide regard peuvent permettre une contemplation authentique.
Un héros de la Résistance, mort au Plateau des Glières en 1944. "Les temps ont proposé bien des héros, mais ceux dont Tom Morel fait partie ont toujours en commun que leur destin, par-delà leur propre mort, est un signe d'espérance pour les gens qu'ils on
« La virginité spirituelle » : les Chartreux aiment, on le sait, caractériser par ce mot l'idéal spirituel vers lequel les oriente le dynamisme le plus profond de leur vocation . Qu'est ce donc au juste que la « virginité spirituelle » ?
Sujet immense et combien délicat : il touche à l'âme même de la vie du Chartreux sans doute , mais en même temps, au vif de la vie du chrétien. Cet ouvrage ne prétend pas traiter le sujet dans toute son ampleur, mais simplement indiquer aux âmes qui aiment le « silence de la solitude » des lignes de recherche spirituelle, peut-être une orientation intime.
En juillet 1866, quelques années après les apparitions de Lourdes, Bernadette Soubirous entre comme religieuse au couvent Saint-Gildard de Nevers. Elle y demeure jusqu'à sa mort en 1879, menant là une vie cachée, marquée par l'approfondissement de sa prière, les épreuves physiques et morales et par le service de ses soeurs malades. C'est donc dans la chapelle du couvent Saint-Gildard que repose aujourd'hui son corps, étonnamment conservé, que des milliers de pèlerins du monde entier viennent vénérer chaque année. Tout en retraçant cette période méconnue de l'existence de Bernadette, ce livre invite à prier à Nevers à sa suite, avec son témoignage et ses propres mots. Car pour elle, la prière est avant tout une affaire de coeur et par là, un engagement de l'être tout entier qui transfigure la vie la plus quotidienne. Par sa contemplation toute simple, Bernadette ouvre un chemin d'intimité en profondeur avec Jésus-Christ.
Bernadette épistolière ? Elle qui, à 14 ans, ne savait ni lire ni écrire ?Si étonnant que cela soit, nous conservons une centaine de lettres de Bernadette, et elles constituent une source inégalable parce que incontestable, pour connaître sa vie, son comportement humain et sa grâce spirituelle. Grâce à ses lettres, nous pouvons jalonner en toute sûreté sa biographie, et surtout retracer sa voie mystique.Les premières lettres racontent les apparitions de Massabielle ; l'une des dernières, adressée au Pape Pie IX, nous révèle le rôle qu'elle se sentait appelée à jouer dans l'Eglise.En cette correspondance, nous surprenons Bernadette aux prises avec ses difficultés familiales ou communautaires, dans ses attitudes en face de la maladie et des épreuves, dans sa prière et sa vie de foi.Ce recueil contient toute la correspondance de Bernadette connue à ce jour, y compris les lettres qui ont été découvertes depuis qu'ont été publiés les Ecrits de sainte Bernadette et sa voie spirituelle en édition critique.
Ce peit livre abondament illustré permet de découvrir l'ininéraire et la spiritualité de Colette de Corbie, réformatrice des clarisses
Qui était-il donc, ce « grand » Pierre Favre, pour que Saint François de Sales lui décoche cet admirable mot qu'il réservait aux plus grands saints ?
Un enfant de la Savoie, que ses parents destinaient à n'être qu'un petit pâtre, puis un « cultivateur » et qui, en fait, fut un « pasteur d'âmes » d'une carrure exceptionnelle : Dieu le dota des dons qui font les grands apôtres, et notamment un don de sympathie, de relations, de conversations. Il attirait. Tous ceux qui l'ont une fois rencontré sont d'accord : il était « charmant ». « Je ne me connais pas d'ennemi ! » dira-t-il un jour.
Aussi, dès que commença à se former un groupe d'« Amis dans le Christ », qui deviendrait la Compagnie de Jésus, Pierre Favre joua-t-il un rôle d'unificateur et, à l'occasion, de conciliateur. Ces neuf premiers compagnons d'Ignace de Loyola étaient tous, certes, des coeurs généreux, enflammés de Dieu, mais ils avaient leur caractère et les tensions entre eux n'étaient pas rares. Qui choisiraient-ils pour unifier, arbitrer, réconcilier ? Pierre Favre. - Quand, en 1535, Ignace dut quitter Paris sur l'ordre des médecins, il fallut quelqu'un pour maintenir entre les compagnons l'unité, la fidélité, l'amitié. Qui choisit-il ? Pierre Favre ; il sera pour le groupe « comme un frère aîné ». Ignace l'autorise même à donner à sa place les Exercices spirituels et Pierre s'en tire si bien que trois nouveaux étudiants s'adjoignent au groupe. - Lorsqu'à Rome les Compagnons se réunissent pour savoir s'ils fonderaient un ordre religieux, qui choisissent-ils comme secrétaire de leurs houleux débats ? Pierre Favre. - Et voici plus significatif encore : lorsque, pour le nouvel ordre dûment approuvé, il s'agit d'élire un « préposé général », les suffrages se porteront évidemment sur Ignace, mais trois des votants, obligés de partir avant l'élection, envisagèrent le cas où Ignace viendrait à décéder : et leurs trois votes se portèrent sur Pierre Favre.
Le « charme » de Pierre Favre ! Il est peut-être possible de s'en faire une idée en examinant le portrait - le plus authentique sans soute - qui orne la couverture de cet opuscule. Que lit-on sur ce visage ? La solidité et l'équilibre, la sérénité, une douceur sans mièvrerie, et surtout la « bonté » de l'être profond. Et quel regard ! Deux yeux grand ouverts sur le monde et sur l'homme, mais une certaine tristesse les voile, la tristesse de l'apôtre que désole le péché... Joie et tristesse : c'est tout le coeur de Pierre...