Avec son regard si personnel, Alain Decaux réexamine le cas de saint Paul et nous fait découvrir un personnage fait de contradictions et de passions.
L'homme est immense. Fou du Christ. Bouleversant par sa foi brasier. D'abord persécuteur impitoyable des chrétiens - ses méthodes préfigurent celles des polices politiques du XXe siècle -, il reconnaît le Fils de Dieu quand, sur le chemin de Damas, Jésus s'adresse à lui : "il m'est apparu à moi, l'avorton, car je suis le plus petit des apôtres..."
Dix histoires extraordinaires figurent au sommaire de ce livre. Sur des personnages aussi divers que Mandrin, Louis II de Bavière, Pou-yi, Haïlé Sélassié ou Ben Gourion, Alain Decaux apporte toujours des aperçus originaux et saisissants. De même que sur le meurtre de Reinhard Heydrich, en qui certains avaient voulu voir le successeur de Hitler.
L'auteur exploite ici une foule d'informations réunies pendant vingt ans et dont il n'a pu utiliser qu'une part dans ses célèbres émissions « Alain Decaux raconte ».
« Je suis né quand le XXe siècle, à peine majeur, traversait ses années folles. Je n'ai cessé d'être fasciné par sa démesure. Depuis que j'ai commencé à écrire, sans cesse je lui suis revenu.
« Pourquoi me suis-je attaché à des célébrités autant qu'à des obscurs ? Pourquoi des faits divers ont-ils retenu mon attention aussi bien que des événements politiques de première grandeur ?
« L'ouvrage que je propose aujourd'hui répondra peut-être à ces questions. » Alain Decaux Célèbre pour son talent à faire revivre hommes et événements dans ses livres, à la télévision et au théâtre, Alain Decaux ressuscite dans cet ouvrage vingt-quatre événements qui ont marqué la première partie du xxe siècle. Du cuirassé Potemkine à l'affaire Stavisky, de Sarajevo à Guernica, de Blériot à Trotski, on retrouve dans ce premier tome de C'était le XXe siècle l'exceptionnel don de vie de l'historien qui fit dire un jour à François Mauriac : « Il conte comme Homère. » Une traversée du XXe siècle par un maître de l'histoire
« Je suis né quand le xxe siècle, à peine majeur, traversait ses années folles. Je n'ai cessé d'être fasciné par cette démesure. Depuis que j'ai commencé à écrire, je lui suis toujours revenu. Pourquoi me suis-je attaché à des célébrités autant qu'à des obscurs ? Pourquoi des faits divers ont-ils retenu mon attention aussi bien que des événements politiques de première grandeur ? Cet ouvrage répondra peut-être à ces questions.
« Ce que je propose, très modestement, au lecteur ne saurait être pris pour une histoire de ce siècle. Trop d'épisodes feraient défaut. Ce n'est rien d'autre, et rien de plus, que le xxe siècle comme je l'ai vu, appréhendé - senti. » Alain Decaux La traversée du siècle par un maître de l'histoire
Le décret qui, en 2002.
A décidé de la dernière demeure d'Alexandre Dumas - le Panthéon - est à lui seul un résumé savoureux de sa vie: " Par ce geste, la République donnera toute sa place à l'un de ses enfants les plus turbulents et les plus talentueux, à l'un de ses génies les plus féconds." Ses débuts nous laissent incrédules. A vingt-six ans, la Comédie-Française reçoit sa première pièce, qui plus est par des acclamations.
Qui d'autre, après avoir dans son enfance connu la misère, a pu se constituer, par ses droits d'auteur, une immense fortune pour finir sans un sou? Par son théâtre et surtout par ses romans, Alexandre a fait de lui-même un géant et du passé une épopée.
alain decaux est allé à la rencontre des artisans de la splendeur de versailles - de mansart à le nôtre, de molière à gabriel en passant par lulli et la quintinie -, de ses potagers et ses jardins, véritable musée de la sculpture en plein air où se déploie la plus brillante société de cour.
versailles est une ville dont le tracé sera copié du brésil à la russie, théâtre du plus grand séisme politique de l'histoire contemporaine - les débuts de la révolution - et, après un long sommeil, de l'épilogue du plus grand conflit vécu par la france - la première guerre mondiale. versailles, c'est tout cela à la fois, restitué par la plume inspirée d'alain decaux.
Neuf destins fabuleux figurent au sommaire de ce livre. Parmi eux, ceux de grands politiques qui ont marqué l'histoire : César Borgia, fils de pape et prince guerrier de la Renaissance ; « le lion » Winston Churchill, Premier Ministre du Royaume-Uni, et le Mahatma Gandhi, l'homme dont Nelson Mandela s'inspira. Mais aussi des parcours tragiques, comme celui des derniers Romanov. La mort mystérieuse de Louis Renault, ou encore l'étrange décès de Stavisky, l'histoire de l'organisation des cagoulards et celle de l'homme qui voulait empêcher la Seconde Guerre mondiale complètent ce fascinant tableau.
Alain Decaux exploite ici une foule d'informations réunies pendant vingt ans, et dont il n'a utilisé qu'une partie dans ses célèbres émissions télévisées.
De 1969 à 1987, Alain Decaux a enthousiasmé des millions d'auditeurs de l'ORTF puis de Antenne 2 par sa célèbre émission mensuelle. Personne n'a oublié le formidable conteur dont l'art du récit s'appuyait sur une documentation solide et constamment mise à jour. Au final, une centaine d'émissions sur lesquelles il s'est appuyé pour les adapter en quatre volumes. Perrin a choisi de recueillir les meilleurs en deux volumes, dont ce premier opus publié pour les fêtes de fin d'année.
Dix histoires extraordinaires figurent au sommaire de ce livre. Sur des personnages aussi divers que Dracula, Louis II de Bavière, Mermoz, Lawrence d'Arabie ou Ben Gourion, Alain Decaux apporte des aperçus originaux et saisissants. De même que sur le meurtre de Reinhard Heydrich, en qui certains avaient voulu voir le successeur d'Hitler.
L'auteur exploite ici une foule d'informations réunies pendant vingt ans, et dont il n'a pu utiliser qu'une part dans ses célèbres émissions télévisées.
Alain Decaux rouvre dans cet ouvrage les plus grands dossiers secrets de l'histoire à travers dix sujets qui ont tous une caractéristique commune : ils remettent en question les préjugés et les idées toutes faites.
Alors Mata-Hari était-elle innocente ou coupable ? Quel mystère entoure la naissance du général Weygand ? Quel était l'objet de la mission secrète de Rudolf Hess ? Qui était Cicéron, le plus grand espion de la Seconde Guerre mondiale ? Que révèlent les énigmes du maréchal Pétain ? Franco a-t-il livré Laval ? Que cache l'étrange mort de Mussolini ? Quelle énigme rôde autour du cadavre de Hitler ? Qu'est devenu Martin Bormann, l'éminence grise du Troisième Reich ? Que se passa-t-il vraiment le jour de la mort de Staline ? Apportant des documents nouveaux et des témoignages inédits, l'historien propose au lecteur une plongée captivante au coeur des dossiers les plus sulfureux du XXe siècle.
Néron et les chrétiens Le Ier siècle de notre ère fut le cadre d'une révolution invisible. Elle a concerné deux civilisations sans que nul en prît conscience. Jésus de Nazareth et Néron ne se sont jamais rencontrés : le premier mort en 30, le second né en 37. Or c'est sous le règne de Néron que la Révolution de la Croix a pris son élan. Au-delà de bien d'autres, deux villes sont en cause, l'une en Occident, l'autre en Orient. A Rome, Néron règne sur le plus vaste et plus puissant empire qui ait, jusque-là, existé. Ses crimes d'Etat et ses crimes privés lui ont forgé une réputation qui, aujourd'hui encore, entache sa mémoire. A Jérusalem, au lendemain de la crucifixion de Jésus, une poignée de juifs inconnus se prépare à obéir à l'ordre reçu de lui d'aller enseigner les nations. L'homme de Rome est tout, ceux de Jérusalem ne sont rien. Croire à un face-à-face entre une religion aux racines plusieurs fois séculaires et une autre qui n'existe pas encore ne présente apparemment aucun sens. Pourquoi y ai-je songé si souvent ? Pourquoi me suis-je posé tant de questions ? Pourquoi ai-je interrogé sans relâche la littérature inégale ? abondante chez les Latins, fragmentaire chez les chrétiens ? propre à éclairer le siècle de Néron qui est aussi celui de saint Pierre ? Le présent livre est né de cette obsession.
"Connaître mieux Hugo.
Ou plutôt le connaître. Tel fut le propos de ma vie entière. Aller plus loin que le "témoin", voire à son encontre, plus loin que la légende du poète de la République, de la barbe blanche et de l'art d'être grand-père. Répudier Epinal. Retrouver le quotidien au-delà du génie. Admettre la sincérité du révolutionnaire et le comprendre bourgeois. Croire à sa générosité totale et constater son amour de l'argent.
Le voir croire en l'absolu des passions amoureuses et asservir la meilleure des amantes. J'ai lu les lettres où il se met à nu, celles des hommes qui l'accompagnèrent, des femmes qui l'aimèrent. Je l'ai suivi dans "Choses vues" et l'ai découvert un prodigieux journaliste. Je l'ai retrouvé dans les assemblées, l'ai admiré chantre de la seule vraie cause, celle de l'homme, polémiste féroce pour foudroyer les intérêts ou écraser les égoïsmes.
J'ai lu les travaux d'innombrables érudits... J'ai visité les lieux où il vécut, allant à Besançon aussi bien qu'à Guernesey, voulant voir le sommet du Donon tout autant que la Seine à Villequier, l'appartement de la place des Vosges, comme la maison de Juliette. Il m'était cher, il m'est devenu proche. Alain Decaux
A 11 ans, condamné à mort par les médecins, je lis " Le Comte de Monte-Cristo " et je survis.
J'y vois un rapport de cause à effet. Entre 11 et 20 ans, j'écris onze pièces de théâtre dont aucune n'est jouée. Je ne désespère pas. A 19 ans, je suis rédacteur en chef du journal d'un mouvement de jeunesse. Je ne trouve pas cela normal. A 20 ans, je vis mon premier amour, ce qui me semble cette fois d'une extrême logique. A 22 ans, je publie mon premier livre mais entre aussitôt au sanatorium pour une tuberculose.
Ce donnant-donnant ne me satisfait pas. A 26 ans, je suis l'un des trois créateurs, à la radio, de " La Tribune de l'histoire ". L'émission durera quarante-six ans. Je n'en suis pas encore revenu. A 29 ans, la télévision s'offre à moi avec " La Caméra explore le temps ". Elle dure dix ans. On la supprime en plein succès. A 44 ans, on m'invite à parler seul devant une caméra. " Alain Decaux raconte " dure vingt ans.
J'attends la chute. Elle ne vient pas. Je m'occupe comme je peux : je publie 68 volumes. En 1968, on joue - enfin - ma première pièce. En 1975, j'écris " Le Cuirassé Potemkine " pour Robert Hossein. Le bon peuple y court. Dix autres pièces suivront. En 1976, la Faculté me retombe dessus : double pontage coronarien. Je m'en sors. N'ayant jamais enseigné, je livre un combat pour que l'histoire retrouve sa place dans le cycle élémentaire dont on l'avait chassée.
Je le gagne. En 1979, je suis élu à l'Académie française. Mes amis estiment que j'ai trop de chance. Ils ont tort : en 1987, nouveau pontage, beaucoup plus grave que le premier. Je reste en vie mais ce n'est pas ma faute. Je n'ai jamais songé à entrer dans un gouvernement. On me fait ministre malgré moi. Deux cents ans après la naissance d'Alexandre Dumas, mon idole, je le reçois au seuil du Panthéon. Je décide enfin de publier mes mémoires et de tout dévoiler de ma vie secrète.
Toute chance en ce monde, dit-on, se paie par son contraire. Au lecteur de juger si je n'en suis pas un exemple parfait.