Ce dictionnaire d'histoire de Bretagne, des origines les plus lointaines à nos jours, est le premier du genre. C'est la quintessence du travail d'une génération de chercheurs qui ont labouré cette histoire, l'ont enrichie et renouvellée, comme jamais auparavant. C'est donc l'aboutissement de plus d'un demi-siècle de la recherche historique. Un livre monumental : 944 pages, 910 articles, 434 illustrations, 67 cartes originales, un index de plusieurs milliers d'entrées, une bibliographie thématique inédite par son ampleur (3 800 ouvrages ou articles cités).
À l'automne de 1939, nous avions laissé Étienne Manac'h à Istanbul. Il va entamer sa seconde année scolaire au lycée de Galatasaray où il enseigne la philosophie et la littérature française. Au mois d'avril, il a fait venir auprès de lui Nella, celle qu'il aime. Il avait fait la connaissance de la jeune Italienne en 1934 à Moscou, alors qu'elle était l'amie de son camarade Emilio Guarnaschelli. Le 23 septembre 1939, il était en proie à une grave crise : la signature du pacte germano-soviétique le 23 août, le déclenchement de la guerre et l'entrée des troupes soviétiques en Pologne le 17 septembre l'avaient sérieusement ébranlé. S'il n'a pas encore renoncé à l'idéal révolutionnaire de sa jeunesse, il s'est tout au moins promis de ne plus se laisser aveugler désormais par l'URSS et par les directives des partis communistes...
Qu'est donc devenu notre jeune homme féru de littérature et de philosophie, grand amateur de voyages, ivre de passions amoureuses et d'engagement politique ? Dans le premier volume de ce Journal intime, qui allait de 1926 à 1939, on avait assisté à l'adolescence et à la jeunesse d'un Breton d'origine pauvre, auquel l'école républicaine avait ouvert les portes de l'Université. Dans celui-ci, à travers l'engagement dans la France libre en Turquie, puis dans les tourmentes de la Guerre froide en Slovaquie, on voit déjà s'esquisser le destin qui le mènera, à la fin de sa carrière, jusqu'à la fonction et au titre d'ambassadeur de France à Pékin. Ceux qui l'ont aimé jeune homme devront parfois lire entre les lignes pour le reconnaître.
Cette quatrième livraison de la revue " Aremorica " rassemble huit contributions issues des journées d'étude sur l'ouest de la Gaule romaine, que le CRBC organise chaque année depuis 2005. Deux articles, dont l'un nous livre une inscription totalement inédite, sont consacrés à l'épigraphie. Trois contributions abordent le monde rural : l'une porte sur une voie antique en territoire riédon au sujet de laquelle des sondages ont fourni des données chronologiques, informations peu abondantes pour ce type de structures dans l'ouest ; deux autres offrent une synthèse sur d'importantes " villae " inédites, enrichissant de nouvelles déclinaisons la typologie des établissements ruraux de l'ouest. Enfin trois articles sont consacrés à la peinture murale : ils illustrent les progrès des connaissances sur des décors encore très mal connus il y a peu dans la région.
Ce livre a été édité en hommage à Francis Favereau qui a pris sa retraite en 2010 après une vie active riche et fructueuse.
Francis jouit d'une grande notoriété en Bretagne en raison certainement de son appétit de découverte, d'échanges et grâce à sa force de travail.
Cet ouvrage apporte sa contribution à la connaissance de la Grande Guerre. Il donnera le témoignage d'hommes et de femmes du peuple ainsi que des extraits de lettres envoyées depuis le « théâtre des opérations » par des soldats et des marins qui racontent les horreurs de la guerre, mais aussi les détails de leur vie quotidienne.
Cet ouvrage apporte sa contribution à la connaissance de la Grande Guerre. Il ne s'agit pas d'un ouvrage d'histoire classique : il ne décrira pas les principales batailles, les décisions prises par le dirigeants et généraux ; par contre, il donnera le témoignage d'hommes et de femmes du peuple ainsi que des extraits de lettres envoyées depuis le « théâtre des opérations » par des soldats et des marins qui racontent les horreurs de la guerre, mais aussi les détails de leur vie quotidienne.
Ces témoins et acteurs sont presque tous des paysans, des ouvriers, des marins de Guipavas : ils y sont nés ou ils y ont des attaches. Ce sont des femmes qui essaient de mettre en valeur la ferme familiale, avec l'aide de quelques adolescents et de quelques vieillards, ce sont des fantassins, des artilleurs, des matelots, mais aussi quelques officiers, un médecin militaire ainsi qu'un aviateur.
La plupart de ces lettres ont été écrites en breton, à l'époque langue vernaculaire de la majeure partie de la société guipavasienne. Ces lettres ont été lues, analysées et traduites par une petite équipe de bretonnants, animée par Michel Boucher, un passionné d'histoire locale qui, depuis des décennies, interroge les anciens et collecte tous les documents possibles sur l'histoire de sa commune.
Au milieu du XIXe siècle, l'émergence du tourisme de bord de mer et de santé touche les sites remarquables de notre littoral. La France va compter jusqu'à 923 stations balnéaires recouvrant des réalités très diverses. La baie de Morlaix concourra à ce dynamisme avec la singularité que lui confèrent la particularité de son paysage et les personnalités qu'elle saura séduire.