Le projet de ce colloque était d'interroger la pratique de l'expertise, désignée par le terme de Connoisseurship, d'essayer de définir cette « science de l'oeil » en confrontant deux points de vue : celui des historiensde l'art et celui des scientifiques spécialistes des sciences cognitives contemporaines. Une autre perspective était de déplacer le champ d'étude et de montrer les applications des méthodes du Connoisseurship à des domaines de la création artistique aussi divers que la majolique, les bronzes, les boîtes en or, la numismatique, la peinture japonaise ou les instruments de musique. Domaines qui constituent autant de « cas d'école ». Trois grands thématiques ont été abordés lors des séances : institution et pratiques du Connoisseurship. Etudes de cas, de réseaux, prosopographies : méthodes et paradigmes. La réflexion théorique sur les Connoisseurship jusqu'à nos jours ; le Connoisseurship à la lumière des sciences cognitives contemporaines. Un index des noms de personnes, de lieux et des titres des oeuvres citées complète ce volume, illustré de nombreuses photographies, reproductions de dessins et de tableaux et de fac-similés de documents.
Actes du colloque international qui s'est tenu en janvier 2007 à l'École du Louvre et à l'École normale supérieure (ENS), Paris.
Établi à Paris à partir de 1736, J. Georg Wille est surtout connu aujourd'hui comme l'un des plus importants graveurs du XVIIIe siècle. Mais son rôle dépasse largement celui de la gravure. Collectionneur de tableaux, de dessins, de gravures et de médailles, pédagogue apprécié de ses nombreux élèves, ami de Mariette, de Diderot, de Winckelmann et de nombreux artistes et hommes de lettres, il est un importateur majeur de la culture germanique en France mais aussi un diffuseur de la culture française. Il a su tisser autour de lui un réseau dense, subtil et efficace d'échanges d'oeuvres d'art et de livres dont les axes principaux s'orientent vers la Saxe, la Prusse, l'Autriche, la Suisse, la Russie et l'Italie. Les études rassemblées ici explorent les multiples facettes de ce passeur inspiré, contributeur décisif à l'histoire culturelle des Lumières en Europe.
Si les colloques consacrés au dessin sont assez rares, celui-ci qui traite d'une période particulièrement brillante du dessin français, les XVIIe et XVIIIe siècles, constitue un incontestable événement. Tandis que les fonds continuent d'être explorés, que de nouvelles feuilles apparaissent et que l'oeuvre des artistes s'enrichit, les questions ne cessent de surgir dans toute leur complexité. C'est pourquoi, à côté des inventaires et des expositions - dont l'utilité n'est plus à démontrer - l' Ecole du Louvre, l'Institut de France et le musée Jacquemart- André ont organisé conjointement cette « Rencontre » au printemps 1999.
Révélant de jeunes chercheurs, à côté de spécialistes chevronnés, ce volume, enrichi d'articles inédits et abondamment illustré constitue tout naturellement un ouvrage de référence pour la recherche récente.
L'École du Louvre organise, depuis l'an 2000, en partenariat avec l'Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti, des journées d'études consacrées à la fortune de Venise en France. Cet ouvrage, richement illustré de reproductions de gravures, peintures et sculptures, reprend les actes des deux journées d'étude réalisées autour du thème " Venise en France. Du romantisme au symbolisme " et qui ont réuni, selon une approche pluridisciplinaire, des chercheurs autour du regard porté par le XIXe siècle français sur la cité des Doges et sur sa production artistique depuis ses origines. Ce volume éclaire des études historiques menées par Pierre Daru sur la Sérénissime, des évocations littéraires sur la peinture et la civilisation vénitiennes (Musset, Sand ou Gautier), des analyses sur l'art comme celles de Charles Blanc et Hippolyte Taine, sans oublier la production des peintres (Joyant, Moreau, Delaunay, Hébert, Ziem), des sculpteurs, des architectes et des musiciens.
Nouveau volume de la collection "Rencontres de l'École du Louvre', La galerie des Glaces après sa restauration. Contexte et restitution rassemble les contributions du colloque international organisé par l'École du Louvre, le musée national des châteaux de Versailles et de Trianon et le Centre de recherche et de restauration des musées de France, un an après la fin du programme de restauration de la Galerie et la publication collective des résultats.
Cette restauration a permis aux différents spécialistes, scientifiques, historiens de l'art et des arts décoratifs, de témoigner de la richesse et de la diversité des matériaux et des techniques mis au service d'un projet d'une ampleur inégalée, d'approfondir les raisons des choix iconographiques opérés pour le décor peint de la galerie et d'en reconsidérer les aspects symboliques, de démontrer l'importance des éléments du décor et de l'ameublement versaillais dans le rayonnement du décor français, sans oublier l'évocation des problématiques de restitution du décor.
Autant d'analyses et d'études qui éclairent le modèle versaillais, sa diffusion et sa réception européenne, tant dans le domaine religieux (décors éphémères, chapelle royale de Versailles) que dans le monde profane avec des réalisations architecturales comme le palais Doria-Pamphilj à Rome ou la galerie Charles XI du palais royal de Stockholm qui illustrent l'influence du goût français.
Voici publiés les actes d'un colloque qui a réuni historiens de l'art et spécialistes de la Tapisserie. Des importations de tapisseries flamandes, en France au XVIIe siècle à la Manufacture royale des tapisseries d'Aubusson, des Gobelins aux artistes-lissiers d'aujourd'hui, de la correspondance de Claude Monet à Gustave Geffroy administrateur des Gobelins, à l'interprétation du modèle et aux créations des artistes modernes, c'est au déploiement d'une vaste et passionnante fresque que nous assistons, au fur et à mesure du déroulement des échanges de ce colloque, qui a réuni artistes, créateurs, historiens de l'art et représentants des métiers de l'art. Parmi les intervenants, on retiendra notamment : Koenraad Brosens, Concha Herrero Carretero, Clarice Innocenti, Elsje Janssen, Christine Raimbault ainsi que de Nicole de Reyniès. Cet ouvrage a été publié avec le soutien de la Galerie Chevalier, à Paris et de Chevalier-conservation à Colombes.
Si le musée est le lieu privilégié qui met l'oeuvre en présence du spectateur, il invite également à prendre conscience de ses propres limites et de son inévitable incomplétude.
De quel sens est porteuse l'oeuvre sortie de son contexte, prisonnière de contraintes muséales et mise en relation avec d'autres oeuvres ? Comment la recherche - soumise à la lente évolution de l'institution - conduite dans les musées rencontre-t-elle le discours purement intellectuel ? Qu'attend-on d'un musée aujourd'hui, quels rapports antagonistes et complémentaires entretiennent les notions d'éducation, de conservation et de délectation ? Et comment le discours de l'histoire de l'art s'élabore et / ou s'expose-t-il au musée ? C'est à ces questionnements croisés que les actes de ce colloque réunissant historiens de l'art, conservateurs, sociologues...
Donnent sens et donnent vie.
Si, pour beaucoup, François 1er reste synonyme de Renaissance, qu'en est-il de son fils et successeur Henri II (1547-1559) ? Quelle est donc la place de ce souverain et des arts qui le célèbrent dans un XVIe siècle agité par la rivalité entre les rois de France et les Habsbourg ?
Une fois les grands chantiers de Fontainebleau et du Louvre lancés, quelle est l'évolution de l'art français ? Et quel rôle le roi et la cour jouent-ils dans son rayonnement ?
Autant de questions à l'origine des XVe Rencontres de l'école du Louvre, dont cet ouvrage témoigne avec la participation des meilleurs spécialistes internationaux, qui tentent, chacun dans son domaine - des beaux-arts au décor, de la littérature à la musique -, d'éclairer ce règne, époque de transformations décisives mais aussi de créations raffinées.
L'Ecole du Louvre organise très régulièrement, depuis le début des années 1980, des colloques internationaux et des journées d'études qui permettent aux chercheurs échanges et confrontations.
Le présent volume rassemble les contributions du colloque qui s'est tenu en juillet 2004 à l'École du Louvre et à Dijon - en partenariat avec le musée des Beaux-Arts et l'Université de Bourgogne - et qui abordait de multiples aspects de la création artistique en France autour de 1400, nés des confrontations permises par les expositions complémentaires et non concurrentes qui se déroulaient au même moment à Paris, à Blois, à Bourges, à Chantilly et à Dijon.
Les études qui le composent, qu'elles soient signées d'historiens ou d'historiens de l'art, portent sur cette période cruciale des interrogations nouvelles sur l'art à la cour des Valois autour de 1400, nombre de ses expressions et de ses rituels révélateurs des goûts artistiques et des ambitions politiques de leurs commanditaires dont les plus célèbres ont pour noms le roi Charles VI, le duc Jean de Berry, Louis d'Orléans, Louis II de Bourbon, Jean sans Peur, Valentine Visconti, Isabeau de Bavière...