Avec la Révolution française.
Le vote des citoyens s'impose avec une fréquence et une extension qu'il n'a peut-être plus retrouvées depuis partir de 1789. les élections s'étendent à presque toutes les fonctions publiques. Les pratiques du vote. profondément différentes des nôtres. fondent un espace démocratique original. Les études électorales sur la décennie révolutionnaire sont encore un champ largement ouvert aux chercheurs. La seconde édition de ce Guide pour Ici recherche, revue et augmentée.
Met à leur disposition l'essentiel des outils de travail nécessaires : état des questions, sources archivistiques, bibliographie, textes législatifs et réglementaires. documents directs sur les pratiques. instruments méthodiques. En découvrant les rituels et les procédures de l'époque, le lecteur est invité à revenir aux sources mêmes de nos conceptions de la démocratie.
Le troisième colloque de géologie africaine s'est réuni en Avignon du 9 au 11 avril 1990 dans le cadre du 115e congrès national des sociétés savantes.
Le volume des actes regroupe en quelque trois cents pages dix-huit communications qui abordent des domaines aussi divers que la stratigraphie et la paléontologie, la sédimentologie, l'hydrologie, la métallogénie, la géologie structurale, la télédétection et la géophysique.
Les pays concernés sont l'Algérie, la Côte d'Ivoire, le Kenya, le Mali, le Maroc, la Mauritanie, le Nigeria, le sultanat d'Oman et le Zaïre.
Tout rapprochement entre l'Antiquité et le monde contemporain peut paraître saugrenu si l'on veut comparer les moyens de diffusion de l'information.
Pourtant, l'histoire de la communication dans le monde romain a suscité de nombreuses recherches avec, comme principaux centres d'intérêt, les rapports entre le centre et la périphérie, entre gouvernants et gouvernés. On ne saurait, cependant, la réduire à cela. Le monde moderne n'a rien inventé en matière de diffusion d'une idéologie ou d'utilisation de la propagande ; le pouvoir impérial romain s'est même révélé à partir d'Auguste un maître en la matière.
La transmission des messages du pouvoir, les vecteurs de l'idéologie et de la propagande dynastique constituent un vaste champ de recherche qui n'a pas été complètement exploré même si l'attention s'est beaucoup focalisée sur les capitales provinciales et les fondations coloniales romaines. Précisément, l'espace urbain a été conçu dans l'Antiquité comme un lieu de représentation du pouvoir et les transformations urbanistiques sous l'Empire ont souvent été dictées par la volonté de mettre en scène celui qui le détenait.
L'omniprésence de la figure impériale ou des images de la dynastie est au coeur des questions que ce colloque a tenté de résoudre.
Ce nouveau tome des Mémoires Paris et Ile de France est intégralement consacré à l'histoire moderne et contemporaine de la capitale et de ses banlieues.
Cette anthologie rassemble près de 100 textes attestant de la manière de faire des géographes français et des multiples questions qu'ils posent sur le monde.
Géographes-voyageurs, encyclopédistes, universitaires, fondateurs ou rénovateurs, théoriciens ou praticiens de l'espace : on a cherché ici à rendre compte de la curiosité qui, toujours, les anime. Comment ce monde est-il habité, transformé, vécu, imaginé, mais aussi construit par la réflexion, par le discours et par l'image ? Partie prenante des sciences sociales, la géographie développe ses méthodes et ses styles pour interroger les rapports des individus et des sociétés à la nature, à l'espace et aux Autres.
Dans une visée pédagogique, les textes proposés à l'analyse sont accompagnés de notices qui contextualisent à la fois l'auteur et l'oeuvre de référence.
Malgré l'abondante littérature consacrée à la défaite française de 1940, à la mesure de l'immensité de l'événement, l'histoire politique des années 1939 et 1940 comporte encore des zones d'ombre.
Si l'on dispose des journaux ou des souvenirs de plusieurs acteurs ou témoins privilégiés, les archives elles-mêmes n'ont été qu'imparfaitement explorées et bien des documents importants méritent d'être mis en lumière. Les procès-verbaux du Comité de guerre sont de ce nombre. Instance comprenant les plus hautes autorités civiles et militaires françaises, le Comité de guerre s'est réuni à treize reprises entre septembre 1939 et mai 1940, pendant le même laps de temps que le Conseil suprême interallié.
Leurs délibérations respectives n'ont pas manqué d'influer les unes sur les autres et s'éclairent mutuellement. En outre, le Comité de guerre s'est apparenté, à bien des égards, à un Conseil des ministres restreint. Mais, à la différence de celles du Conseil des ministres, ses séances ont donné lieu à l'établissement de procès-verbaux : c'est donc une très rare occasion de saisir, presque sur le vif, le déroulement des délibérations gouvernementales, de comprendre les mécanismes qui ont mené les chefs civils et militaires français à l'impuissance et à la défaite.
La jaquette des Mémoires Paris et Ile-de-France s'orne cette année d'une belle image du Parlement de Paris, pour rappeler, au moment où le Palais de Justice, héritier de cette institution médiévale, va quitter ses lieux traditionnels, le rôle fondamental joué par les Parlements dans l'histoire de la nation française, comme le signale un très bel article de ce volume, qui propose également un aperçu de la gouvernance des villes médiévales.
Justice, mais aussi vie religieuse, tellement essentielle au Moyen Age et à l'époque moderne : on se transportera dans la vallée de la Seine, à Clamart et à Ville d'Avray pour découvrir l'histoire des établissements religieux que ces lieux abritent. Retour vers Paris, d'abord pour la mise au point d'un instrument informatique destiné à l'étude de l'Université et des écoles parisiennes au Moyen Age.
Puis, on suivra, sous la Révolution et l'Empire, les vicissitudes de la rue de la Pelleterie, d'abord vouée aux travaux pénibles de l'industrie du cuir, puis réaménagée sur ses rives pour établir le marché aux fleurs de la Cité. Tout aussi passionnant est le destin de la famille Blanche, composée de docteurs "aliénistes", ayant reçu dans leur clinique de Passy les plus grands noms de l'élite parisienne du me siècle, peinte par l'un de ses membres Jacques-Emile Blanche.
Paris et plusieurs villes d'Ile-de-France ont eu l'honneur d'abriter les rencontres entre de Gaulle et Eisenhower, dont le souvenir subsiste à Saint-Germain-en-Laye, particulièrement au Lycée international. Enfin, grâce à l'étude des listes électorales de Fresnes, est mise en valeur la croissance démographique de cette ville du Val-de-Marne, après la Seconde guerre mondiale. Partant du Moyen Age notre périple historique s'achève ainsi avec l'un des problèmes majeurs de notre temps, l'essor de la banlieue parisienne.
Le littoral, dont le dessin est sans cesse modifié au gré des variations du niveau marin, a de tout temps attiré et retenu l'homme en raison surtout de ses ressources alimentaires et de la douceur de son climat. Ce livre traite des relations privilégiées entre l'homme préhistorique et la mer; il rassemble les textes des communications présentées lors du colloque d'Aix-en-Provence en octobre 1995, dans le cadre du 120e congrès des sociétés historiques et scientifiques.
Tour à tour sont traités les variations des lignes de rivage, le remplissage et la fréquentation des grottes aujourd'hui englouties (une place importante est réservée à la grotte Cosquer). Les navigations préhistoriques et le peuplement des îles se sont révélés plus anciens qu'on ne le pensait. En Méditerranée, les grandes îles (Sardaigne, Corse, Crète) ont été fréquentées semble-t-il dès le Paléolithique moyen. Au Néolithique ancien, toutes les îles, quel que fût leur éloignement des côtes, étaient en voie de peuplement.
Les habitats côtiers, en particulier les amas coquilliers, et les questions relatives à l'alimentation sont traités à l'occasion de la présentation de sites aussi divers et éloignés que ceux des Émirats arabes unis, du Pérou, de Mauritanie, des îles Canaries, sans oublier ceux de l'Europe atlantique et de la Méditerranée occidentale.
Cet ouvrage mesure, dans le contexte particulier de la France de Vichy, avec quelques éclairages comparatifs sur d'autres pays européens, la réalité du concept " entreprise " dans deux secteurs volontairement placés côte à côte : la culture et les médias, tous deux vecteurs d'idées et d'informations auprès de l'opinion publique.
En choisissant une approche multiple des domaines (livre, cinéma, musique, spectacles ou arts plastiques) ainsi que l'analyse croisée d'organisations et d'itinéraires biographiques, l'étude de la circulation économique d'objets culturels ou encore l'examen des dispositifs de contrôle français et allemands, ce volume se propose de donner un panorama aussi large que possible, de l'avant-guerre aux années 1950.
Sont particulièrement soulignées les difficultés d'un positionnement stratégique, les adaptations nécessaires, variables d'une structure à l'autre, ou encore l'émergence de phénomènes sociaux dans un contexte politique, intellectuel et socio-économique choisi par le gouvernement de Vichy et les autorités d'occupation.