Cet ouvrage rassemble six points de vue d'anthropologues sur l'impensable et l'impensé de la pandémie Covid-19. Des vies aujourd'hui bouleversées, parfois malmenées et pour le moins déconcertantes s'offrent à l'analyse anthropologique. Comment a-t-on pu en arriver là?? Chaque grande crise renvoie l'humain à son arrogance, à ses limites et aux conséquences de ses actes. Masquer le monde ouvre le débat...
"Chacun en a l'intuition, la question du corps est en pleine mutation ; mutation qui suscite les jugements de valeur les plus variés. Les sciences humaines et la philosophie tentent d'appréhender cette mutation dans toute sa complexité. Il en va de même pour la littérature et le théâtre."
"Ce début du XXIe siècle bouscule toutes les légitimités, voire la notion même de légitimité. Dès lors, pourquoi le théâtre, la culture seraient-ils à l'abri de ce mouvement de fond ? De là naît un double impératif : questionner les fondements de la légitimité culturelle et s'interroger sur les processus de légitimation. C'est ce que tente ce volume dans le registre théâtral qui est le sien, tout en éprouvant le besoin d'élargir le propos à l'ensemble du champ culturel."
La question du port de signes religieux dans les services publics se rencontre partout. L'équilibre historique atteint dans les sociétés d'Europe continentale entre institutions publiques et religion est aujourd'hui bousculé. Il devient souvent objet de conflit. Ce volume réunit les contributions de spécialistes - sociologies, philosophes, juristes, politologues - qui interrogent de manière critique la notion de " neutralité ", ainsi que des analyses de situations concrètes du monde du travail.
"À partir d'une approche pluridisciplinaire, cet ouvrage éclaire les multiples relations qui s'établissent, en Amazonie brésilienne, entre natures et sociétés. S'appuyant sur les réflexions qui ont émergé au cours d'un programme d'étude sur le terrain entre le Québec et le Brésil, il expose les différentes manières dont les sociétés locales pensent leurs rapports à l'environnement et développent des discours, pratiques et savoirs environnementaux en lien avec leurs cosmologies et leurs identités."
Noël 1989. A son tour, la Roumanie connaît sa "révolution" et bascule dans l'ère de la transition démocratique. Les associations civiques, figures emblématiques de la contestation aux régimes communistes apparaissent. Dans les premiers temps, leur rôle sera crucial, introduisant au sein de l'espace public roumain une certaine image de la société civile alors largement répandue dans cette partie du monde : celle de l'opposition, de la contestation, du contrôle du processus de démocratisation encore hésitant. Se profile bien vite, comme un nouveau constat de l'échec économique et social du communisme, la médiatisation des problèmes sociaux liés à l'enfance, notamment : orphelinats accueillant des enfants abandonnés dans des conditions débilitantes, enfants errant dans les rues... De nombreuses organisations non gouvernementales internationales interviennent et alertent l'opinion publique internationale. Les ONG roumaines se multiplient et cherchent à prendre le relais de ces organismes occidentaux en transformant l'image initiale de la société civile dans ce pays.
Que sont ces nouvelles ONG roumaines ? Quels en sont les acteurs ? Quelles activités développent-elles ? A destination de quels publics et dans quels buts ? Comment déploient-elles leurs activités dans un pays longtemps soumis au volontarisme étatique ? Quelle est leur place dans le nouvel espace public post-communiste ? Voici quelques-unes des questions auxquelles cet ouvrage tente de répondre à partir de l'exemple des ONG actives dans le département de Iasi, une des régions les plus déshéritées de la Roumanie en transition.
La ville moderne est incertaine. Elle n'est plus enfermée dans des frontières précises, dans ses remparts; elle est devenue poreuse, étalée, fragmentée. Sa totalité est éclatée. Dès lors, la question du "comment vivre ensemble" est capitale. Persuadé qu'il faut montrer les transformations qui traversent les manières de vivre en ville, au-delà des modes de gestion politique ou administrative, au-delà aussi du sentiment d'incertitude qui caractérise tant les processus urbains que les modes d'habiter, l'auteur a choisi d'observer l'activité d'une rue, d'évaluer les distances et les proximités entre générations dans un quartier et d'analyser les différentes façons dont les jeunes citadins adultes construisent leur recherche de soi.
Car si la ville est un lieu de composition sociale, elle est aussi un lieu de tensions entre générations, de temporalités différentes, un espace de créativité culturelle. Elle est traversée par un mouvement de construction du sujet personnel pris entre la poursuite d'une altérité et un isolement recherché. Et, aujourd'hui, l'enjeu de la sociologie est bien de rendre compte de cette construction.
Par ailleurs, ce livre atteste de la production sociologique qui, en Belgique, a porté sur la ville depuis 1960. Le matériau qui a servi à sa réalisation a été constitué lors de recherches effectuées entre 1996 et 2000. Celles-ci ont été réalisées en majorité sur un site situé à Ixelles, commune de la première périphérie bruxelloise.
Cette étude explore le devenir d'une communauté italienne, et plus précisément sicilienne, vivant au sein d'une commune du Borinage, en Belgique. Elle se concentre essentiellement sur la troisième génération, hommes et femmes, adultes. Elle comble ainsi une certaine lacune concernant les recherches relatives à l'immigration italienne. Cette étude est en effet l'un des premiers travaux portant sur la troisième génération et permet de comprendre comment ces hommes et ces femmes vivent leur identité sociale et comment celle-ci s'exprime dans leur discours, par leurs pratiques, par leurs émotions et par leurs perspectives d'avenir. Ont-ils tourné le dos au passé migratoire de leurs parents et grands-parents, à leur culture d'origine ? Sinon, comment celle-ci s'articule-t-elle à la culture belge, hennuyère, de la commune où ils habitent ?
La justice pénale congolaise n'a pas la cote. Elle souffre d'un déficit de légalité et de légitimité en raison des comportements législatifs et judiciaires régressifs de ses gens. A l'heure de la libéralisation du temps politique, de la formalisation et de la structuration de l'Etat de droit avec ses corollaires que sont la démocratie et les droits de l'homme, ce constat légitimait une réflexion sur la portée des balises posées en droit judiciaire répressif contre les déviations des actes du magistrat.
L'environnement numérique dans lequel les communautés d'archivistes oeuvrent aujourd'hui modifie la création de l'information, la gestion des documents, leur utilisation par le public et les historiens. Quels nouveaux regards se porteront sur les archives ? Quelles nouvelles responsabilités ? Quels nouveaux usages ? À quels nouveaux défis les archivistes de demain seront-ils confrontés ? Ils devront assurément réexaminer les fondements archivistiques, leurs fonctions, leurs missions et leur formation.
Cet ouvrage aborde les transformations des territoires par les humains depuis le prisme des sciences sociales. Du Canada à l'Europe, en passant par l'Amérique latine, l'Asie et le Maghreb, les auteurs exposent, à partir d'études de cas documentées ou de recherches approfondies, des axes intrinsèquement liés : positionnement éthico-politique, données ethnographiques, la production théorique, implications politiques et, enfin, réflexions d'ordre épistémologique, méthodologique et heuristique.
"L'itinéraire de l'anthropologue, son histoire, sa sensibilité affectent sa recherche et ses écrits, et demeurent partie prenante de la relation ethnographique. Dans le même mouvement, l'intimité partagée par et avec les interlocuteurs de terrain devient la pierre angulaire de ce qui s'élabore progressivement entre empirisme, théorie et méthodologie. Telle est la posture assumée par les auteurs de ce livre qui montrent que l'intimité ne peut être pensée en dehors de la réflexivité. À partir de cas singuliers et d'exemples issus de divers terrains, chacun dévoile ici des aspects de l'expérience - et de lui-même - souvent tus en milieu académique."
Sans les idaliser, les exagrer, ou les diaboliser, incontestablement, les technologies de l'information et de la communication transforment le monde et ses habitants. Les textes rassembls dans l'ouvrage Humanits rticulaires proposent une rflexion pistmologique, labore partie d'enqutes de terrain minutieuses, sur les effets de la globalisation, des technologies et des images sur l'humain et sur le rapport l'altrit, au coeur du projet anthropologique.
"Le présent ouvrage réunit des contributions de chercheurs d'horizons variés, permettant de croiser les approches des études visuelles et celles des études théâtrales."
"Les textes, commentaires, photos et vidéos postés et relayés sur les médias sociaux constituent désormais une masse documentaire impressionnante. Extrêmement volatiles, ces éphémères ne sont pas sans poser de nombreux défis aux chercheurs qui tentent de les collecter ou aux archivistes soucieux de les conserver. Treize contributions issues d'horizons multiples interrogent le sens, les enjeux et les défis de la collecte et de l'archivage de ces nouvelles formes d'expression."
"En ouvrant ce livre, le lecteur est directement orienté sur un terrain absolument vital pour l'humanité, et plus spécifiquement pour la RDC. Les contributeurs s'attèlent à analyser le phénomène des risques et catastrophes environnementaux dans le contexte de la RDC, en insistant sur une prise de conscience collective ainsi qu'une réelle implication de l'État, mais ils proposent également des modèles de leur gestion."
"Cet ouvrage traite de façon pluridisciplinaire les crises majeures des États en Afrique post Guerre froide. Il tente de proposer des solutions endogènes à ces crises. Il fait ensuite le lien entre la faillite de certains États et les crises liées aux tensions religieuses, aux mouvements migratoires, aux changements climatiques et au positionnement de l'Afrique face aux questions géopolitiques en lien avec la reconfiguration de la notion de puissance depuis la fin de la Guerre froide."