Or des lignes est une collection dédiée à une poésie minimaliste, originale et engagée. Portée par de jeunes auteur·e·s et une charte graphique coup de poing, cette collection déjoue les codes et enrichit ce genre littéraire oublié d’un nouveau souffle percutant. Chaque recueil est un univers dans lequel s’abandonner, le temps d’une parenthèse hors du temps, hors des lignes. Chaque poète met à nu un fragment de son âme, un éclat de son cœur, résonnant dans une immense chambre d’échos. Chaque vers, lyrique ou incisif, romantique ou brutal, porte le sceau d’une confession toute bouleversante.
Dans ce recueil coup-de-poing, Elsa Pujol raconte la jeunese populaire dans des poèmes tagués comme des graffitis : les trahiusons et les amitiés, le rapport au succès et au travail, la fascination pour l'art et l'écriture, la jalousie, la résilience et la volonté d'avancer coûte que coûte. Sa plume originale illustre son projet : faire entrer la culture urbaine et le rap, trop longtemps marginalisés, au panthéon de la littérature.
Dans ce recueil, les poèmes tracent un chemin nocturne où angoisses et sentiments de grâce peuvent se suivre et s'entremêler. Une nuit équivoque, un lieu intime où s'éveillent tour à tour, dans le noir, des sentiments confondus, les désirs, les songes et tourments, avant d'être éclipsés par la lumière du jour. Le crépuscule, c'est aussi l'endroit où naît l'écriture poétique, sombre et lumineuse à la fois : les mots captent les gestes, les courbes d'un corps, des moments de vie furtifs, des souvenirs. Le continent noir est constitué de chemins escarpés, des mots cherchant à découvrir quelques vérités.
Le thème de ce nouveau recueil poétique est apparu à Flore comme un évidence : après une rupture et l'expérience de violences conjugales, il faut se reconstruire. Il faut du courage et de la résilience. C'est ainsi qu'elle a décidé de mettre des mots sur les liens qui se font et se défont, sur la guérison et l'amour de soi qui, finalement, emporte tout.
D'une plume hypnotique, Elia Malika explore son expérience du postpartum.
Son recueil met en mots une réalité peu présente en littérature.
À rebours des injonctions au bonheur et de la maternité sacralisée, la poétesse chante une réalité tout en contrastes, abordant sans tabous les instants enchanteurs ou prosaïques du post-partum.
Ce recueil profondément contemporain est infusé d'influences hétéroclites : la symbiose en est électrisante.
S'inspirant de l'univers japonisant, des monts brumeux enneigés aux lames acérées du samouraï, il nous ramène à la vie citadine occidentale, avec ses pavés et les graitis griant les murs. C'est bien la clé de voûte entre la quête d'absolu du poète, celle d'une sagesse éthérée... et le combat prosaïque d'une vie quotidienne le plongeant dans d'autres combats teintés d'une toute autre noblesse. De l'envolée lyrique à la punchline percutante, un seul pas, à l'abandon entier des songes.
Dans le cadre d'un jumelage entre Colombes, Gennevilliers et le Panthéon, de nombreuses femmes se sont réunies pour écrire et créer.
Des témoignages de ces héroïnes du quotidien sont nés des textes en prose d'une criante authenticité, abordant avec justesse les thématiques liées aux divers âges de la vie des femmes, leurs combats, leurs voix singulières et leur complémentarité.
En septembre 2021, l'oeuvre Présentes, toutes au Panthéon !, pièce chorale issue de ces poèmes, voit le jour. Ce recueil est la trace de cette aventure humaine et artistique fabuleuse.
Dans ce recueil au style moderne et délicat, l'autrice revisite les grands classiques qui ont marqué la poésie française : Hugo, Musset, Carême, Ronsard... et bien d'autres ! Entre pastiches et réécritures, elle nous permet de découvrir et redécouvrir les oeuvres des plus grands et d'en apprécier la profondeur, grâce à sa plume d'une grande richesse. Sans que le processus d'écriture ne soit éventé, vous trouverez en fin de volume des indices sous forme de melting-pot des textes proposés, afin de vous aider à retrouver de quel poème s'inspire chaque réécriture !
L'exploration d'une femme au plus profond d'elle-même. Une femme qui a décidé de s'abandonner totalement, qui n'essaie plus de lutter contre ce qu'elle déteste ou n'assume pas en elle. Une femme perdue face au temps qui passe et à celui qu'il reste.
Sara Mychkine esquisse des instants de l'existence, où l'oubli et le devenir se nouent dans un mouvement cyclique, afin de décrire avec justesse les questions de l'être et de l'identité (de genre, raciale, intime etc.).